Playroom

Pendant le confinement, je me fais le plaisir de publier quelques articles de mon ancien blog. Bonne lecture. Peut-être que quelques-un d’entre vous se souviennent de ces souvenirs ?


Blog du 8 novembre 2013

J’ai rendez-vous à la playroom. La playroom est un local aménagé bdsm, situé derrière la gare CFF de Fribourg et sous un poste de police. Honnêtement j’ignore tous les détails de la soirée. Est-ce que ça sera plutôt une soirée bdsm ou plutôt sexe ? Je ne sais pas et je n’essaie même pas de le deviner. J’ai abandonné ma recherche bdsm depuis un certain temps et je ne me fixe plus sur ça. Je ne m’attends pas à un scénario incroyable. En fait, je n’ai pas non plus eu énormément de temps pour me faire des idées. Je ressens juste que je suis très nerveuse avant de rencontrer cette personne pour la première fois et de plonger dans l’inconnue.

Arrivée dans le parking souterrain, je change mes chaussures et mets des talons hauts. Sous mon manteau, je porte juste des bas, et sinon rien. Il ne me faut que quelques mètres jusqu’à la porte du sous-sol, où se trouve le local aménagé en donjon.

Je connais le lieu d’une précédente rencontre. On trouve sur place tout ce que l’on peut s’imaginer comme matériel pour des jeux sm, une vraie caverne d’Alibaba pour “esprits tordus”.

Cela va presque un peu trop vite. C’est un peu irréel de sortir de la voiture, de ne pas vraiment avoir le temps d’échanger encore un mot avec Vincent et de me retrouver devant mon hôte. Et quel hôte. 2 mètres de muscles devant moi. Vincent qui mesure déjà 1m90 parait presque petit à côté de lui. Je crois que c’est bien la première fois dans ma vie que je me sens minuscule, même en talons hauts. Habillé tout en latex, le mec est vraiment impressionnant. J’adore.

Le Maître m’échange mon collier bijou contre un vrai collier de chienne. Un collier très large qui m’empêche de bouger mon cou librement. Il m’impressionne de suite en me soulevant pour me porter sur ses bras comme une poupée, et me place sur une cage afin de me poser des entraves autour des poignets et des chevilles. Quelle force !

Il me guide ensuite au milieu de la pièce pour m’attacher aux poignets. Il m’attache également une ceinture large autour de la taille, qu’il serre très fort et qu’il ferme avec deux cadenas. La ceinture est attachée dans mon dos tellement haut que cela me soulève presque du sol. J’ai de la peine à respirer. Je suis nerveuse parce que je ne sais pas ce qui m’attend, et aussi parce que cela fait très longtemps que je ne me suis plus retrouvée dans une situation pareille, très sm, attachée et sans idée de ce que mon Maître du soir fera de moi.

Je le saurai bientôt. Il joue avec la corde qu’il m’a attaché au collier, la laisse glisser sur mon corps, la tire entre mes jambes, la laisse glisser sur les lèvres de ma chatte. Il tire fortement dessus et me soulève encore plus avec la corde entre mes jambes. Je vibre et je commence à me détacher du monde. J’ai de la peine à regarder le Maître. Il porte une cagoule et je ne sais pas trop comment affronter son regard. Parfois c’est plus dur de ne pas se faire bander les yeux, parce qu’on ne sait pas où regarder. Je baisse les yeux mais parfois je le regarde quand même. Il m’intimide.

Il se place derrière moi et me fait sentir sa main. Je suis surprise de la force de la fessée. Cela me coupe le souffle. Je ne m’attendais pas à cette force. Je crie par surprise et par l’intensité de la douleur, mais il continue. J’ai rapidement les fesses en feu.

Après une longue session de fessées et de coups de cravache, il m’attache maintenant également les pieds au sol, jambes écartées, et aux poignets, penchée vers le bas. Je suis complètement immobilisée. Il me frappe ainsi à nouveau les fesses, la chatte et le dessous des pieds. C’est le pire, le dessous des pieds. Je suis sensible, et en plus c’est une douleur difficile à capter, difficile à digérer. Partout ailleurs, c’est plus simple, sauf peut-être les seins et les tétons, qui ne sont pas épargnés. Je me sens délivrée et meurtrie. Entre les coups, il laisse glisser la corde de temps en temps entre mes jambes et sur la peau, me caresse le clitoris. Cette variation de douceur et de douleur me fait frissonner et gémir de plaisir.

Il me détache mais juste pour le prochain supplice. Je me retrouve sur les pieds et les mains, comme une tortue, les seins et la chatte enchaînés à des crochets placés au plafond. Si je me relâche et descends mon corps, les pinces enchaînées sur les tétons et les lèvres de la chatte vont me faire souffrir. Je suis obligée de rester dans cette position inconfortable jusqu’à ce que mes muscles tremblent.

Quand le Maître me libère enfin, j’ai des crampes et je n’arrive plus à bouger. Mais ce n’est pas fini. Je me retrouve ensuite coincée dans un carcan, les chevilles et poignets attachés à la même hauteur derrière moi. Au début je me sens pas trop mal, mais je me fais aussi attacher le cou en hauteur, ce qui m’empêche de poser la tête sur le sol. C’est dur à subir. Je me fais ainsi encore frapper mes fesses déjà brûlantes et douloureuses.

Le Maître m’offre aussi quelques plaisirs avec un vibro, et même que mes muscles me font souffrir, je jouis intensivement. D’ailleurs je ne peux pas faire autrement. Je suis tellement dans ma bulle, je suis trop excitée et satisfaite de vivre ces moments et ces sensations. C’est trop fort.

Quand le Maître me détache enfin, je ne peux plus bouger mes bras et mes jambes, surtout les bras. Je dois attendre quelques minutes avant de pouvoir les tirer vers devant. Je suis cassée, tremblante, sans force, et je n’arrive plus trop à réfléchir. C’est un peu comme s’il m’avait cassé mon corps, que je croyais fort et sportif pourtant.

Par la suite, je me fais encore attacher et surtout enfin baiser. Quelle défonce. Le Maître d’un soir a une queue très longue. J’ai l’impression qu’il me défonce jusqu’au nombril. Dans la position qu’il m’a attaché, je ne peux pas bouger et pas reculer. C’est presque insupportable. Je me sens délivrée à une machine. Il va fortement dans ma chatte et mon cul. Mes cris l’encourage encore et encore.

Je n’en peux plus déjà après quelques minutes. Je suis épuisée de la longue séance de torture, mais sans pitié il se déchaîne sur moi et m’ouvre mes deux trous, me déchire le ventre. Il continue à me frapper les pieds de temps en temps. Quel sadique.

Puis il se fait sucer avant de me baiser en me portant sur ses bras, comme si je serais une poupée. Je ne suis pourtant pas une petite fille. Je suis grande et pas un poids plume. À ce moment-là je ne suis que son objet. Il me fait jouir et crier. Je crois que je réveille toute la rue avec mes cris. J’essaie de m’en empêcher, mais je n’y arrive pas.

Quand le Maître jouit sur ma langue, je suis vidée, crevée, cassée, meurtrie mais trop heureuse. Quelle rencontre. C’est un homme très impressionnant, incroyablement grand et fort, un paquet de muscles. Il est surtout très inspiré, créatif, avec une bonne portion d’imagination et de perversion. Tout ce qu’il faut pour m’avoir fait vivre une excellente soirée bdsm. Je suis sûre et certaine que je vais le revoir dès que possible.

Mais avant il faudra que je me refasse une santé. J’ai des bleus partout, mes fesses sont carrément noires, mes muscles me font mal de la tête aux pieds. Pendant 3 jours je vais sûrement marcher bizarrement 😉 Quels souvenirs.

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7 Comments

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    Poli , 13/04/2020 @ 14h36

    Et ben..quel scenario!!!tu m’as donné des idées..tient tient..mais bon pour le moment comme le nouveau proverbe dit:”en avril,ne te déconfine pas d’un fil”!!!😂🤣

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    Lakro , 13/04/2020 @ 17h32

    Bonjour, je ne sais pas si vous connaissez revebebe, il s’agit d’un site d’histoires érotiques écrites par des amateurs. Cette semaine, un des auteurs s’est inspiré de vous, vous pouvez lire l’histoire qui se nomme “pas de pénurie pour les masques” numéro 19541. J’Ai adoré cette histoire, bonne lecture.

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      AdelineLafouine , 16/04/2020 @ 10h51

      Merci pour l’info, en effet, c’est étonnant!

    • Joël
      Joël , 16/04/2020 @ 18h56

      Merci pour cette belle lecture 📖

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    Frédéric , 14/04/2020 @ 8h48

    Que j’aimerai vous faire une séance de ce type un peu moins de coups mais plus de fist… Il faut varier un peu. J’espère vite vous revoir.
    Toujours pleins de bonnes idées me viennent a vous lire.

  • Joël
    Joël , 14/04/2020 @ 17h52

    Merci pour ce bel article. J’ai regardé je ne sais combien de fois la vidéo de ce moment très chaud (mais tu sais que c’est ce que j’aime). Mais maintenant avec ce récit j’ai aussi ton ressenti, tes craintes, tes moments de plaisir et de peur cela stimule encore plus mes sens de savoir 🔥🔥🔥

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    Philippe STRICKLER , 14/04/2020 @ 22h32

    Sans ton magnifique récit, on ne se rends pas compte de l’intensité permanente de la douleur pour toi. J’ai bien vu le film avec grand plaisir mais je dois être humble et avouer que c’est seulement maintenant que je comprends mieux ce que tu as vécu. Maintenant que tu nous as donné tes sensations (extrêmes) je dois revoir le film et mieux comprendre . Merci ADELINE.

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