Soirée shibari & photos entre amis

Mes amis Lylla et JiCeV viennent spontanément me rendre visite au Cap d’Agde. Je suis trop contente, car depuis que j’ai quitté la Suisse, on ne se voit pas assez souvent. Certes j’ai de très bonnes copines et copains au Cap, mais Lylla est ma seule et vraie AMIE. On se connait par coeur et je ne peux rien lui cacher. Elle est ma confidente, mon âme soeur. Si tu observes mes tatouages, tu découvriras un cadenas sur mon avant-bras gauche et la clé du cadenas c’est Lylla qui la porte sur sa peau.

Pour les retrouvailles on commence par un après-midi convivial entre apéro et grillades, papotages et rien de plus. Nous sommes amis, donc parfois on reste juste sage et parfois, souvent ça part en “cacahuète”. Cela dépend vraiment de la situation et de l’humeur du moment !

On fait rendez-vous le lendemain dans le but de faire des photos et une séance de shibari. Lylla est une maîtresse qui pratique à la perfection le shibari et la domination féminine. Cela fait longtemps qu’elle ne s’est plus occupée de moi.

Le shibari et le bondage sont deux pratiques distinctes, bien qu’ils partagent certaines similarités.

Le shibari est une forme japonaise de bondage artistique. Il a une longue histoire au Japon et est souvent considéré comme un art érotique. Le terme “shibari” signifie “attacher” en japonais, et il se concentre sur l’utilisation de cordes spéciales pour créer des motifs complexes et esthétiquement agréables sur le corps du partenaire. Le shibari met l’accent sur l’esthétique, la symétrie et l’utilisation des lignes pour créer des compositions visuellement intéressantes. Il est souvent pratiqué dans un contexte artistique, avec des photographies ou des performances scéniques.

Le bondage, quant à lui, est une pratique plus générale qui consiste à attacher ou restreindre une personne à l’aide de cordes, de chaînes, de rubans adhésifs ou d’autres matériaux. Le terme “bondage” est plus large et peut inclure différentes formes de retenue, qu’elles soient simples ou complexes. Contrairement au shibari, le bondage n’est pas nécessairement axé sur l’esthétique ou l’aspect artistique. Il peut être utilisé dans le cadre du jeu de rôle, de la domination et de la soumission, ou tout simplement pour ajouter une dimension de plaisir ou d’excitation dans les relations intimes.

En résumé, le shibari est une forme spécifique de bondage qui se concentre sur l’aspect artistique et esthétique, tandis que le bondage est un terme plus général qui englobe différentes formes de retenue et peut avoir des motivations diverses.

Pour l’occasion je décide de porter un nouvel ensemble très coloré. Je fais d’abord quelques photos devant l’appartement de vacances de mes amis à Port Nature au village naturiste, avant de monter sur la terrasse sur le toit de la résidence à l’abri des regards curieux sur le toit de la résidence, ou presque. 

Maîtresse Lylla réalise un superbe corsage en cordes sur moi. Son mari fait pleins de photos. C’est un photographe passionné très doué. Les photos que je publie aujourd’hui sont celles faites par Vincent avec son portable. Les photos de JiCeV sont publiées dans l’espace abonnés sous “photos/Séance photos” (P-6177 / 92 photos).

Comme il commence à faire frais et sombre à l’extérieur, nous rentrons dans l’appartement. Celui-ci est équipé d’une petite chambre bdsm, un mini-donjon, avec une croix de Saint-André au mur.

Maîtresse Lylla réalise encore un joli shibari sur mon torse. Cette fois, elle utilise des cordes en chanvre qui permettent de serrer plus. J’aime beaucoup cette sensation sur la peau avec les cordes qui grattent, le corps qui se fait serrer et restreindre. Maîtresse Lylla commence à jouer avec moi. Elle m’attache à la croix de Saint-André, me pose des pincettes sur la chatte et les tétons. Ces pincettes sont vraiment très fortes. Je suis surprise de la douleur et pourtant je suis très résistante à la douleur. Je sens que ma tête tourne un peu.

Maîtresse Lylla commence à me fouetter les seins, et en touchant les pinces ça devient carrément insupportable. Je me tords comme jamais sous cette douleur piquante, mais le pire est que ma tête tourne toujours plus. Mes oreilles bourdonnent. Tous les symptômes d’une perte de connaissance imminente. Je m’y connais, car cela m’ait déjà arrivé et je réussis à mieux gérer ce phénomène.

Est-ce que la chaleur, le manque d’air à cause du corsage en cordes assez serré ou la fatigue accumulée des derniers jours ? Peut-être un peu des trois. On me détache en vitesse, et après avoir bu un coca je reprends rapidement mes esprits. 

On finit la soirée autour de la suite de l’apéro et d’un bon repas. Malgré la fin prématurée des jeux, j’ai passé une excellente soirée emplie d’émotions. Un énorme MERCI à mes amis !

Adeline Lafouine
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