24 heures de folies avec Glory Zavatrash et le Clown – 3ème partie

À 10 heures pétantes je rejoins Glory dans sa camionnette. Elle m’annonce que deux des rendez-vous de ce matin sont annulés. Dans son organisation c’est presque normal. Elle trouve ses complices entre ses abonnés de son snap privé (le mien arrive bientôt …) et parfois, souvent le fantasme laisse place à la vraie vie, où tout à coup le samedi matin on se rappelle que l’on a des enfants et une épouse et que l’on ne peut pas se libérer, même si on en a très envie ! Bref, elle ne se laisse pas abattre et compte bien trouver des remplaçants. En route, il est difficile de trouver comme ça au hasard un mec qui est prêt à jouer le jeu. Quand Glory arrête un cycliste au milieu de la rue, qui lui n’a aucun intérêt à se joindre à nous car il fait juste du vélo, je suis (très gênée). Décidément ce n’est vraiment pas mon fantasme et je vais continuer de laisser ce jeu à l’avenir à Glory et à toutes celles qui le veulent bien 🙂

Finalement, un des deux complices de Glory s’annonce. Il a quand même pu se libérer. On le retrouve au milieu des vignes. Glory a l’idée que je suce le mec directement au bord d’un chemin de campagne, mais le jeune homme connait bien la région et la stoppe. “Non, pas ici. C’est trop fréquenté !“. Glory pense que c’est justement ça qui est drôle, que l’on pourrait se faire choper. Pile-poil à ce moment-là de jeunes cavalières très jeunes et une femme joggeuse passent. Mon complice et moi sommes d’accord que l’on ne fera rien à cet endroit. Je suis soulagée que le mec pense comme moi. On a repéré plus loin une petite cabane en pierre près du chemin mais qui offre des coins cachés. Le mix idéal entre le risque de se faire découvrir, tout en étant discret pour ne pas choquer des personnes qui n’ont pas demandé ce spectacle.

Quand j’entre dans la cabane je suis sûre qu’il s’agit d’un coup monté, car il y a un vieux matelas tout pourri parterre. Glory m’assure que ce n’est pas le sien. C’est marrant ce hasard. On finit par bien s’amuser dans cet endroit très glauque. Glory rigole et me dit “ça te change de ton cadre habituel !“. Bien sûr. J’ai plus l’habitude de mon studio, de chambres d’hôtel, d’appartements ou d’endroits propres, sûres et tranquilles. Mais c’est amusant comme situation et de sucer une queue les genoux dans les cailloux et me faire baiser sur un matelas douteux. Il y a des passants dehors, mais personne ne fait attention à nous. C’est quand même excitant. Le jeune homme me jouit sur la langue. Mmmmh, merci beaucoup. Quel beau premier jet du jour.

On le ramène en camionnette où il a garé son véhicule, puis on roule quelques centaines de mètres jusqu’au lieu du prochain rendez-vous.

J’ai un petit doute, mais j’ignore toujours tous les détails de la nature de l’événement. Il y a déjà pas mal de monde sur place quand on arrive. Je reconnais des visages de la soirée de la veille, dont deux des filles qui accompagnent leurs mecs. Il y a aussi des inconnus. Je fais la bise à tout le monde. Quand le responsable des plus grosses marques sur mon visage m’aperçoit, il n’arrête pas de s’excuser. Je rigole. Ce n’est pas grave. Au contraire ce n’est que du bonheur. J’aime les souvenirs de mes rencontres déjantées et je vais encore penser longtemps à lui.

En attendant que tous les participants arrivent, Glory me prend en photo sur une machine de chantier. Nous sommes au bord d’une route pas mal fréquentée avec une petite place où il y a un chantier en cours, mais comme nous sommes samedi c’est désert.