Dès le matin, je sens que cette journée ne sera pas comme les autres. Hinatou arrive au Cap d’Agde pour quelques jours, et pour débuter en beauté, je lui ai organisé non pas un, mais deux jolies rencontres.
Elle nous rejoint vers 13 heures avec son mari. Merci pour la Chartreuse. On prend le temps de s’installer, de discuter, de se retrouver autour d’un verre. L’ambiance est complice. On est sur la même longueur d’onde, et nos maris s’entendent très bien aussi.
Un peu plus tard, deux premiers invités nous rejoignent. Ce sont des hommes libertins que je connais bien, joueurs, joyeux, mais qui ne s’étaient encore jamais croisés. Je croise les doigts pour que le courant passe entre eux, et ça semble bien parti mais l’un des deux paraît toutefois un peu tendu, peut-être intimidé par la situation ou par l’énergie du groupe.
L’apéritif détend tout le monde. On rigole, on partage nos anecdotes, les regards deviennent plus expressifs, mais je remarque que l’un des hommes reste nerveux. C’est étonnant, car je ne l’ai jamais vu comme ça. Lorsque l’atmosphère devient plus intime, il prend un petit moment à part pour me confier, avec beaucoup de sincérité, que la présence d’un autre homme le bloque (un peu).
Aucun souci. On accueille son ressenti avec bienveillance. Il n’y a jamais d’obligation. Chacun avance à son rythme, selon ses envies et son confort. C’est aussi ça le respect dans nos rencontres.
Finalement, on continue à trois. Le mari d’Hinatou filme la rencontre, et Vincent prend le temps d’échanger avec notre complice un peu mal à l’aise, pour comprendre ce qui le freine et l’aider à dépasser ce moment, sans jamais le brusquer. Il a ce talent rare de poser les bons mots sur les maux, et il a déjà aidé bien des personnes dans différentes situations.
Notre complice est plein d’énergie, il sait ce qu’il veut, et j’adore comme il s’occupe de nous deux. La fellation à deux langues l’excite un maximum, et il ne tarde pas à nous baiser ensuite à tour de rôle, la chatte, le cul… et nous jouir sur nos langues.
Après cette parenthèse intense, je file sous la douche. Le jeune homme (un peu) intimidé me rejoint pour me parler. Il s’excuse, me confie son ressenti. On se connaît bien, on s’est déjà croisés plusieurs fois, et d’habitude, il est toujours super à l’aise, très actif, très présent. Je le rassure que ça peut arriver à tout le monde d’avoir un moment de doute, ce n’est pas grave.
Quelques gestes, des regards, un baiser, et l’ambiance change. Il reprend confiance. Le contact de nos corps nous rapproche, et les choses reprennent leur cours, naturellement. Je sors mon téléphone pour filmer ce moment intense, en mode POV.
Tout se passe si bien que je décide de continuer la scène dans le salon. J’appelle Hinatou pour qu’elle nous rejoigne. Elle arrive avec son sourire complice, pendant que nos hommes restent dehors. Cette fois, je garde la caméra en main. Je veux préserver l’ambiance, éviter toute pression inutile, et faire en sorte que tout reste fluide pour lui.
J’aime filmer moi-même. Ce n’est pas facile, mais j’arrive à capter l’essentiel. Quand vient le moment de baiser une des deux, je l’encourage à se concentrer sur Hinatou, pendant que je les filme au plus près, même à quatre pattes en dessous d’eux, pour ne rien manquer. C’est une autre manière de vivre l’instant, tout aussi excitante.
Je finis par les rejoindre. On baise les trois intensément et je filme toute la scène de près pour ne rien manquer. Une superbe expérience que j’ai hâte de partager avec vous.
Vers 16 heures, un troisième invité arrive encore. Les deux autres sont encore là. J’avais espacé les rendez-vous, mais le temps file sans qu’on s’en rende compte. On propose aux premiers de rester. Cette fois ça ne dérange personne. Finalement, seul le jeune complice timide reste pour la suite. L’autre a déjà prévu autre chose pour sa soirée.
Pour cette deuxième partie, je reprends mon rôle de Maîtresse avec Hinatou. Je joue avec elle, je la guide, je l’immobilise, je joue avec pinces, cravache et gode. Nos deux invités regardent. Ça les amuse et surtout les excite grave. L’invité no 3 de cet après-midi est le premier à se mêler à mon jeu pour s’occuper des fesses d’Hinatou, mais pas seulement. Il s’amuse à me donner aussi de grosses fessées. Je rigole que ça ne se fait pas, car c’est moi la Maîtresse, mais je laisse avec plaisir place au changement d’ambiance. Je détache Hinatou, lui enlève le bandeau, et là ça part en vrille. Le complice no3 me fiste directement le cul, sans prévenir. Je le sens bien passer. Les deux mecs nous baisent ensuite intensivement, à tour de rôle. C’est chaud, et tellement jouissif. Ils nous font gicler les deux à plusieurs reprises, le matelas s’en souvient encore.
Petite anecdote: Je viens de changer mon divan-lit et j’ai gardé exprès l’ancien matelas dans le but de le souiller une dernière fois cet après-midi. Je crois que c’est une belle « fête d’adieu » pour lui.
On termine la journée avec la prolongation de notre apéro. Quand on est épicurienne, on l’est dans toutes les domaines, et c’est le cas pour Hinatou, nos maris et moi. L’ambiance est détendue, on rigole, on discute de tout et de rien. Nos invités s’en vont, et avec Hinatou et nos maris, on se partage un bon tartare, préparé par chef Vincent.
Pour le dessert, une idée spontanée nous traverse l’esprit, et si on rappelait le jeune complice timide ?
Il est dans les environs et ne tarde pas à revenir. On rigole, on improvise, et c’est parti pour un dernier round de sexe à trois avec notre jeune invité. On baise une dernière fois sur le vieux matelas (qui partira à la déchèterie le lendemain), mais cette fois sur la terrasse, derrière le portail. Nos voisins n’en perdent pas une miette. Ce sont deux couples de libertins suisses (à qui je fais un petit clin d’œil s’ils lisent le blog), qui ne sont pas choqués, mais juste amusés. Hinatou, le jeune homme et moi vont ensuite les rejoindre pour boire une coupe de champagne avec eux. Nos maris eux restent tranquillement chez nous entrain de refaire sérieusement le monde avec une chartreuse dans les mains. C’est une journée de dingue ! Une de celles que l’on n’oublie pas, parce qu’elle réunit tout ce que l’on aime dans le libertinage: les amitiés, la complicité, la liberté de s’amuser sans prise de tête.