En principe, j’essaie d’éviter de voyager en été. Mais depuis mon séjour à Prague en plein mois d’août, je sais bien que plus personne ne me croit vraiment? Voilà que ce mercredi 27 août, je repars déjà, direction La Seyne-sur-Mer.
Le club libertin La Chrysalide organise régulièrement l’été des après-midis « Pool Party » dans son patio. Le jardin est un petit écrin charmant avec une piscine qui capte la lumière, un bar toujours animé, et cette atmosphère légère où l’on se sent immédiatement en vacances. J’y ai déjà vécu de très beaux moments, et quand Kevin m’a proposé d’y revenir cette année, je n’ai pas hésité une seconde.
La Chrysalide, je la connais depuis son ouverture il y a quinze ans. À l’époque, Gornoss, un ami du gérant, m’avait proposé de participer à la vidéo inaugurale du club. Ce souvenir reste gravé dans ma mémoire et crée un lien particulier avec ce lieu. Chaque fois que j’y retourne, c’est un mélange de retrouvailles avec des visages familiers et de découvertes avec de nouvelles personnes venues profiter de l’ambiance.
Les après-midis s’étendent de 14h à 20h, mais l’essentiel de l’animation se concentre entre 15h et 17h. Kevin le souligne toujours dans sa communication pour que chacun sache à quel moment se rassembler.
Cette semaine, mon fils et sa compagne sont avec moi au Cap d’Agde. Pendant que je participe à l’événement, ils en profitent pour visiter la région et s’offrir une petite virée en amoureux. Tout s’organise naturellement, et cela rend la journée encore plus agréable.
Je me sens excitée et légèrement nerveuse. Le timing est serré. Je dois partir tôt le matin pour être certaine d’arriver à l’heure. Réveil matinal, préparatifs minutieux, puis en route pour cette nouvelle aventure. Mon côté perfectionniste fait toujours surface dans ces moments-là, mais c’est aussi ce qui rend chaque expérience unique. J’aime être prête à vivre pleinement ce que la journée m’apporte.
Ma nervosité augmente à mesure que nous approchons de la destination. Vers 14h, nous arrivons devant l’entrée de l’hôtel. Je calcule rapidement dans ma tête que j’ai encore le temps de passer aux toilettes, et je me changerai directement au club.
Mais coup de théâtre, personne n’est à l’accueil pour nous ouvrir, sûrement une pause. La panique me gagne aussitôt, car j’avais tout planifié à la minute près. Vincent me lance que je suis complètement folle, tandis que les enfants ne comprennent rien à mon agitation. Normal, ils croient que je vais simplement faire une apparition pour mes fans, marquer ma présence, distribuer des bisous et poser pour quelques photos. Évidemment, ils ne peuvent pas imaginer pourquoi je stresse autant. S’ils savaient…
Vincent insiste: « Tu stresses pour la Chrysalide ? Mais c’est juste pour t’amuser ! » Oui, bien sûr, sauf que ce n’est pas lui qui est attendue, qui doit sourire, rayonner et être au top.
La fille de l’accueil finit par arriver et nous ouvre enfin. On se gare, on fait le check-in, et bonne surprise, les chambres sont déjà prêtes. Je file sous la douche pour un dernier check. Je prépare rapidement un petit sac avec ma tenue, quelques lingettes et mon maquillage pour une retouche au club. Dix minutes chrono, et nous repartons.
Les jeunes, eux, s’éclipsent pour profiter de leur après-midi entre La Seyne-sur-Mer et Toulon, tandis que je me recentre déjà sur l’événement qui m’attend.
À mon arrivée au club, je découvre déjà beaucoup de monde. Comme souvent, Vincent s’installe discrètement avec Yoshi au bureau. Il a pris son ordinateur pour travailler, et personne ne le remarque vraiment, puisque c’est Kevin qui s’occupe de filmer. Vincent reste souvent à l’écart dans ce type d’événements.
Je me souviens encore de ma toute première fois à La Chrysalide. J’étais si intimidée à l’idée d’aller seule à la rencontre des clients. J’avais fini par m’accrocher au bras d’une habituée, une belle blonde qui m’avait accompagnée avec une grande gentillesse. Elle se reconnaîtra sûrement. Merci ma belle. Depuis, j’ai pris confiance en moi, et j’apprécie même d’aller directement vers les personnes présentes pour discuter. Il y a toujours des visages connus qui rassurent, et l’accueil est chaque fois chaleureux.
Aujourd’hui, la foule est particulièrement nombreuse. Je ne suis pas très douée pour compter, mais clairement il y a plus de monde que d’habitude. Pour la petite anecdote, j’avais annoncé sur les réseaux que ce serait ma fête d’anniversaire – j’ai eu 48 ans ce dimanche 31 août – et que j’aimerais marquer le coup avec 48 invités. Évidemment, c’était dit sur le ton de la plaisanterie, mais visiblement l’idée a amusé, car beaucoup ont répondu présents.
Je sens la nervosité m’accompagner, mais dès que je suis sur place, elle se transforme en excitation positive. J’ai hâte que tout commence.
Il est important pour moi de le (re)préciser. Je voyage toujours à mes frais. Je ne suis pas rémunérée ni indemnisée pour mes apparitions au club. Je viens tout simplement en tant que libertine, pour partager, rencontrer et m’amuser. Ma seule condition est que je puisse filmer l’événement, car c’est ce que mon public attend. Mes vidéos sont toujours le reflet de mes vraies expériences. Je n’aime pas parler de « tournages » mais plutôt de rencontres filmées, sans scénario, sans règles strictes, simplement guidées par l’instant et les envies du moment.
Kevin sait que je n’aime pas attendre. Il fait son petit discours d’introduction, rappelle avec humour mes deux souhaits, et hop: c’est parti.
Très vite, je me retrouve entourée par une foule compacte. Kevin rit en cherchant une place pour lui et sa caméra, car tout le monde veut être près de moi. Je sens d’un coup toute l’excitation et la nervosité s’évaporer. Je suis là, au centre de l’attention, et je me sens parfaitement à ma place. L’ambiance est électrique.
Je prends le temps de mettre les gens à l’aise, de sourire, d’échanger quelques mots. Certains sont déjà très assurés, d’autres hésitent encore à s’approcher. J’adore ce contraste. Il y a toujours « l’équipe des timides » qui observe au début, et les habitués qui, eux, voudraient rester collés à moi en permanence. Alors je jongle, je change de position, je distribue mon attention avec malice pour que chacun trouve son moment. Gérer une foule pareille, c’est tout un art.
Ce qui me plaît à La Chrysalide, c’est justement cette atmosphère, beaucoup de monde, mais dans un esprit joyeux et respectueux. Les gens se connaissent parfois, ça rigole, ça commente, et je sens une complicité qui rend l’expérience unique. L’ambiance reste légère malgré l’intensité du moment, et ça c’est magique.
Le temps file à toute allure. Je n’ai pas la moindre idée des minutes qui passent, tant je suis absorbée par l’énergie collective. Certains participent brièvement, d’autres reviennent plusieurs fois, certains préfèrent simplement observer. Je reste constamment entourée, et contrairement à d’autres événements, la dynamique se maintient jusqu’au bout. C’est incroyable.
Après plus d’une heure très intense, Kevin m’annonce qu’il est bientôt l’heure de conclure. Je souris, un peu essoufflée mais heureuse. C’est le moment du final. Comme toujours, c’est un instant fort, où tout le monde se rassemble dans une ambiance d’excitation partagée. L’énergie collective atteint son apogée, et je me sens comblée, fière d’avoir donné le meilleur de moi-même.
Puis tout retombe doucement, dans un mélange de rires et de remerciements. Je file me rafraîchir, je retrouve Vincent pour lui dire que tout s’est parfaitement bien passé, et je reviens ensuite au patio. Je discute encore un peu, je remercie les participants un à un, et je prends le temps de savourer l’après-coup, ce petit moment de détente et de complicité avant de dire au revoir.
Vers 18 heures, je suis de retour à l’hôtel. Je me refais une beauté, je me change et je rejoins les enfants pour aller dîner au restaurant avec eux, ni vu, ni connu.
Après avoir mangé ensemble, ils veulent encore sortir et faire un tour au marché nocturne, voir le feu d’artifice qui, par hasard, a lieu ce soir. C’est comme une vraie soirée de vacances d’été ! Vincent et moi sommes fatigués, car je suis debout depuis 7 heures, avec tout le stress de la journée qui retombe. On leur dit que l’on rentre à l’hôtel et que l’on va se coucher, mais une fois à l’hôtel Vincent m’invite à boire un dernier verre sur le rooftop de l’hôtel. Ainsi, nous voyons aussi le feu d’artifice. C’est une façon géniale de conclure cette belle journée.
Le lendemain, nous profitons de notre retour pour nous arrêter à Arles, jouer les touristes et manger sur une terrasse au détour d’une rue. C’est un sentiment tellement délicieux, comme une sorte de double-vie entre mère de famille et gangbangeuse. J’ai toujours aimé cette sensation.
LE FILM DU GANGBANG SERA PUBLIÉ VENDREDI 5 SEPTEMBRE 2025 DANS L’ESPACE ABONNÉS.
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