Il faut parler, c’est préférable. Poser une question (« Tu es ok pour que je te prenne ? ») et repérer les signaux corporels. Quelqu’un qui n’a pas envie de se faire prendre, ça se voit.
Que l’on soit au milieu d’une partouze ou dans une backroom, ça ne change rien à l’affaire. Mettre trois fois la main aux fesses d’une femme qui ne l’a pas demandé, et insister, c’est clairement abusif.
Car se rendre dans un sauna, un sex-club, ça ne veut pas dire tout accepter ! On pense à tort que le corps, dans ce type d’endroits, est accessible par convention tacite, mais c’est une erreur. On reste libre d’y faire ce qu’on veut, avec qui on veut. Ton corps t’appartient : c’est ce qu’on dit aux enfants. On peut le dire à tout le monde.