Récit d’un tournage d’une scène hard à Prague
Quelle semaine à Prague ! Je suis arrivée déjà samedi, alors que normalement je n’arrive que le dimanche en début de soirée. Du coup j’ai tout le dimanche de libre pour me promener dans la pittoresque ville de Prague, marcher sur la petite colline verte qui se trouve au centre de la ville, de manger dans un des bistrots où j’ai mes habitude. J’adore particulièrement un restaurant italien typique situé dans la vieille ville, à deux pas du musée érotique. À chaque passage à Prague j’y vais au moins une ou deux fois, et du coup le personnel me connait et me réserve toujours un accueil chaleureux. Se doutent-il de ce que je fais à Prague ?
Lundi matin, le chauffeur du studio vient me chercher pour faire les tests des IST (Infections sexuellement transmissibles). Le laboratoire au centre-ville de Prague livre les résultats des prélèvements dans la journée et les envoie directement au studio de production. Le fait que les résultats soient transmis directement au studio empêche toute tentative de triche. Au laboratoire, je revois des acteurs que je connais bien. On est très heureux de se revoir. Je m’entends toujours très bien avec tout le monde et du coup c’est toujours une sacrée ambiance. Il faut dire que je ne suis vraiment pas compliquée comme femme, et que je n’amène pas seulement mon cul de championne mais aussi ma bonne humeur avec moi à Prague.
Je dois être une des seules ou LA seule actrice qui fait des scènes hard juste par pur plaisir et pas uniquement pour l’argent. Forcément, ça doit se ressentir et les mecs sont à chaque fois enchantés quand ils découvrent que je suis leur partenaire ! Ils me le rendent bien sur et en dehors des scènes, et j’adore ça.
Lundi après-midi, je reçois le feu vert. Mes tests sont comme d’habitude nickel.
J’ai reçu les informations sur les scènes que je vais tourner seulement deux jours avant d’arriver à Prague. L’organisation est toujours de semaine en semaine et peut changer, car il y a parfois des filles qui ne viennent pas au dernier moment. La première scène pour mardi est un gangbang avec 7 blacks avec des doubles et des triples anales, ainsi que du pissing. Je me réjouis aussi d’être la seule femme de cette scène, car c’est plus simple quand il n’y a pas une deuxième femme qui tourne et je ne dois jamais faire de pauses.
Mardi matin le réveil sonne à 5 heures du matin, car je dois toujours faire mon lavement en plusieurs étapes. Même si je fais attention à ne pas trop manger la veille, c’est parfois étonnant tout ce que peut contenir nos intestins. Pour une scène professionnelle, je me prends encore plus de temps que pour une scène libertine, car je veux vraiment me sentir vide de la tête aux pieds. Du coup, lavement, pause, sortir Yoshi, à nouveau lavement, petite pause, et un dernier lavement pour être sûre à 200%. En même temps je bois beaucoup d’eau, car je dois squirter plusieurs fois pendant la scène. En principe c’est un faux squirting car c’est du pipi que je fais sortir en poussant mon prolapse.
Le chauffeur du studio vient me chercher à 8h30. En principe, les actrices et acteurs logent tous au studio ou près du studio de production, mais Giorgio Grandi fait une exception pour moi car je suis toujours accompagnée lors de mes déplacements à Prague de Vincent et Yoshi. Ils préfèrent loger à Prague qu’à 30 minutes de Prague près des studios. Je suis reconnaissante que Giorgio m’envoie un chauffeur pour faire les aller-retours. Cela peut paraître un caprice de « diva », mais comme je suis toujours ponctuelle, prête et pas compliquée à part ce point-là, il me l’offre sans discussion. Le chauffeur ne parle pas bien l’anglais; Au début (en 2020 déjà) il était un peu froid, mais depuis il m’accueille toujours avec un grand sourire. Sans parler beaucoup, il apprécie aussi le fait qu’il ne doit jamais m’attendre. Ce matin, c’est drôle, car il me dit « bonjour » avec un grand sourire et un accent tchèque. Trop mignon.
Au studio c’est la fête des retrouvailles. Je ne suis plus revenue depuis janvier dernier, mais c’est comme si on s’était quitté hier. J’embrasse la maquilleuse, je lui demande de ses nouvelles, comment va son petit garçon … Pendant que je me fais maquiller – ça dure pratiquement une heure – les acteurs arrivent les uns après les autres. Il y a deux nouveaux acteurs. Des américains qui font un « tour d’Europe » et passent quelques mois à Prague. Les cinq autres sont des habitués que je connais depuis que je tourne pour Giorgio Grandi. Deux acteurs parlent français, un allemand et avec les autres je me débrouille en anglais. C’est toujours un sacré mélange de langues. Nous sommes tous contents, heureux et excités par ces retrouvailles. Je suis nerveuse comme jamais et toujours pleines de doutes de ne pas être à la hauteur. Aujourd’hui c’est pire que d’habitude, peut-être parce que ça fait longtemps que je ne suis plus venue. Les mecs me rassurent. Ils se moquent de ma nervosité en disant que je serais LA plus pro et qu’avec moi tout se passe comme une lettre à la poste. Mais c’est plus fort que moi, j’ai envie de mourir à ce moment-là !
Dans le studio xFreaxx il y a d’autres scènes aujourd’hui et je fais la connaissance de l’actrice française Vittoria Divine, une femme au premier regard superficielle et trop refaite à mes yeux, mais en même temps très belle, musclée et extrêmement sympathique. Elle est accompagnée de son mari. Le courant passe super bien et je lui propose de se revoir en France pour faire du contenu ensemble. J’espère que l’on trouvera une date cet automne.
Un peu plus tard, il y a les grandes stars Brittany Bardot et Anna de Ville qui arrivent. Je suis trop contente de les revoir! On s’adore. Ce sont des superstars dans le milieu qui ne se la pètent pas du tout. Giorgio Grandi monte personnellement de son bureau pour dire bonjour – il ne le fait pas à chaque fois -, et Anna de Ville lui dit qu’il faut ABSOLUMENT que l’on fasse une scène ensemble Anna, Brittany et moi. Peut-être un jour, croisons les doigts.
Maquillée et coiffée, je dois choisir ma tenue. Je sais que Giorgio Grandi aime le noir, mais je me suis dit que ça serait bien de changer un peu et j’ai amené pleins de dessus fluo. Je propose un ensemble en orange. La maquilleuse adore, mais Giorgio Grandi pas. Il faut rajouter du noir. Après plusieurs essais, on trouve la tenue définitive. C’est mon dessous orange combiné avec un porte-jarretelle et un déshabillé noir. Giorgio Grandi me dit « wonderful, you look like an old whore”, ça veut dire comme une « vieille pute », mais il le dit en rigolant bien sûr. Pour chaque scène dans ses studios, il valide la tenue et quand il n’est pas là personnellement, la maquilleuse lui envoie une photo par Whatsapp, et il répond par oui ou par non.
Pendant ce temps, les garçons se préparent à leur manière en buvant beaucoup d’eau ou de thé pour la partie «pissing ». Ils boivent tellement que le pipi ne sera que de l’eau, blanc et sans goût. Comme ils en envoient beaucoup, c’est plus agréable pour la fille. Mais surtout ils se piquent la queue. Les acteurs s’injectent un produit qui fait bander directement dans la queu. Il faut ensuite un peu de temps et quand même une certaine excitation pour bander, mais quand ils bandent, c’est ensuite pour des heures. Comme la scène peut durer longtemps avec beaucoup de pauses, c’est nécessaire pour assurer. Bander naturellement est pratiquement impossible avec les pratiques et les positions demandées sur le set.
Le cadreur arrive et me demande si je suis prête ? Oui. Juste le temps d’un dernier check si je suis propre. Bien sûr tout est ok – je me prépare depuis 5h du matin -, et c’est partie pour la scène. Il est 11h30.
On ne prend plus de photos posées comme on le faisait toujours avant une scène et on commence directement. Les photos sont maintenant des captures d’écran. Tant mieux, car les photos posées n’étaient pas ce que je préférais faire.
Le cadreur explique comment on commence la scène. Je suis au milieu des garçons répartis à gauche et à droite de moi. Je commence à me toucher, à bouger, et gentiment les mecs s’approchent, me claquent les fesses, me touchent, me bousculent un peu. Je me retrouve vite à genoux entourée par les mecs et je commence à sucer les queues à tour de rôle. Je me mets en doggy, donc à quatre pattes, sur le divan et les mecs font un premier passage de baise. Ils sont alignés derrière moi et me baise à la chaîne. J’adore ! Après ces premiers instants, je suis enfin détendue. La peur dans mon ventre a fait place à l’excitation et la joie énorme de me retrouver ici, dans cette situation, avec ces mecs et la voix familière du cadreur qui n’arrête pas de nous donner des instructions. Je me sens comme à la maison. J’ai presque envie de pleurer d’émotions, tellement c’est génial !
Le cadreur impose une première pause en demandant si les mecs sont prêts à pisser ? C’est oui. Du coup il explique comment il veut la première partie d’uro.
Après cette première douche dorée, je me sèche et on sèche le sol. On ne continue jamais dans la mouille, car la scène sera découpée en deux parties: avec et sans pissing. On enchaîne ensuite les positions à double pénétration anale et à triple pénétration anale. Je crois que je n’ai jamais fait autant de triples pénétrations anales pendant une scène. J’adore, car l’ambiance est géniale et les mecs sont super complices et forment un bon team. C’est une excellente énergie. Aux positions de baise suivent des parties de pissing. Du coup, après chaque douche dorée, on coupe la scène, on sèche le sol et les mecs boivent à nouveau de l’eau.
En principe, si on doit attendre, c’est juste pour que les mecs rechargent leur vessie. Comme je ne fume pas, je reste toujours près d’eux. On discute de tout, de rien. On rigole. Une scène pareille, c’est très physique, car il y a des positions très «sportives», mais je suis transportée par l’adrénaline que me procure la situation. Je motive les mecs à être plus hard, car ils sont parfois trop soft à mon goût, C’est surtout du au fait qu’il ne faut pas être hard avec les femmes, mais plutôt faire « semblant ». C’est seulement quand je leur dit de se lâcher, de me gifler pour de vrai, en les rassurant que j’aime ça, qu’ils osent s’amuser encore plus et apparemment ils aiment ça, comme moi !
Quand après deux heures de baise intense entrecoupées seulement de petites pauses, on attaque les dernières positions que je ressens la fatigue. La dernière partie est un grand classique: Les mecs me remplissent chacun à leur tour le cul avec leur pisse et je fais tout sortir par de gros jets. On sèche à nouveau tout et les mecs se préparent à éjaculer. Parfois ils « trichent », surtout quand ils doivent faire plusieurs scènes par jour et qu’ils n’arrivent pas à jouir à chaque fois.
Pour tricher, on remplit le cul avec un liquide – qui ressemble à du sperme – à l’aide d’une séringue en plastique, puis le mec arrive, bouge sa queue en faisant semblant de jouir, et la fille fait sortir le sperme en poussant. Pour les faciales, on préfère les vraies éjaculations, mais même pour cela j’ai déjà vu des mecs s’injecter du faux sperme dans la queue pour le ressortir par la suite. Pour cette scène tout le monde arrive à jouir pour de vrai, mais il faut toujours un peu de temps. Les garçons se branlent en regardant des vidéos sur leurs portables. Quelques-uns me demandent de me mettre dans une position excitante – souvent en doggy à quatre pattes – sur le divan et de ne pas bouger. Ils s’excitent ainsi sur moi. Je trouve ça très sympa.
Le premier fait signe qu’il est prêt. Je dois me dépêcher de me mettre exactement à l’endroit où on a coupé la scène et le cadreur se dépêche de rallumer sa caméra. Il faut garder le sperme dans la bouche et l’un après l’autre me jouit dessus. C’est un peu long, car il y a souvent de longues attentes entre deux giclées et je dois rester la bouche ouverte, ne pas avaler le sperme et essayer d’avoir l’air un peu sexy en même temps. Je me sens à chaque fois un peu bête 😉 Quand tout le monde a réussi à m’offrir son sperme, je le montre à la caméra, je l’avale, je souris et je dis « bye-bye ». Mais aujourd’hui j’ai dit « bye-bye » trop tôt, car j’ai encore droit à une toute dernière douche dorée !
C’est enfin fini. Je m’écroule. Les mecs me remercient. Tout le monde est super content. Il paraît que la scène sera top.
Je prends une douche vite fait et j’attends déjà le chauffeur qui me ramène à l’hôtel. C’est à l’hôtel que je prends une vraie douche et que je me lave les cheveux. Je suis plus à l’aise chez moi pour me refaire une beauté.
Avec les retrouvailles avec mes deux amours, la balade au bord de la rivière et un petit repas au restaurant, je suis encore sur mon petit nuage, fatiguée et fière et en même temps déjà impatiente pour le lendemain, car il y aura deux scènes de fisting qui m’attendent, dont une avec une star américaine …
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