Franchement, je ne sais même plus par où commencer tant j’ai de choses à vous raconter. Trois semaines sublimes en Corse, des moments partagés avec toi… et déjà les aventures reprennent de plus belle au Cap d’Agde, mais pas seulement.
À peine rentrée, j’ai enchaîné avec plusieurs rendez-vous libertins, que je publie petit à petit. La chaleur a été intense (un peu trop, même), surtout pour Yoshi qui supporte très mal la canicule. Moi, entre trop chaud et trop froid, je choisis sans hésiter… la chaleur, même si, soyons honnêtes, je ne suis pas vraiment une fille de plage, et ces derniers jours le soleil tapait vraiment fort.
Pendant ce temps, j’ai pris un peu de retard sur le site, mais pour une bonne raison. Je l’améliore, je l’enrichis, j’y ajoute des nouveautés dès que je peux. J’espère que tu prends le temps de découvrir la rubrique SOS Adeline, que j’ai bien développée ces dernières semaines. Tu en penses quoi ? Dis-le-moi en commentaire ou en message privé, et surtout… pose-moi toutes tes questions !
Vincent et Yoshi, eux, n’en pouvaient plus. Il fallait que l’on trouve un peu de fraîcheur. On s’échappe alors deux jours dans les Pyrénées. Une première pour moi. Je ne connais pas du tout la région, et franchement quelle belle surprise. Ce n’est pas la Suisse, bien sûr, mais c’est joli, sauvage, paisible, exactement ce que j’aime. Côté température, c’est radical: 14°C au meilleur de la journée, un vrai choc thermique après la chaleur étouffante du Cap.
La région est plutôt rustique, simple, bien moins “chic” que les stations suisses que je connais. Pas trop de buvettes en terrasse ni de petits restos gourmands à chaque virage, mais c’est aussi ce qui fait son charme. Ici, on est plongés dans la nature, la vraie. Des forêts denses, des torrents, des sentiers tranquilles, et ça me fait un bien fou. On teste même la fondue. Bon, soyons honnêtes, ce n’est pas la même qu’en Suisse, mais après une bonne marche, tout passe, et celle-là est franchement bonne.
Détail rigolo, sur les télésièges Yoshi doit monter dans une cage. Je suis un peu sceptique au départ, mais au final, il reste calme et tout se passe bien. En Suisse, il serait sur mes genoux, plus détendu, mais chaque pays a ses règles. L’essentiel, c’est qu’il ne stresse pas, et la mission est réussie.
J’adore ce petit break. Deux jours loin du tumulte, juste nous trois, la montagne et un sac à dos. C’est décidé, on recommencera dès que possible.
De retour au Cap d’Agde, je retrouve vite mes repères, mes complices habituels, mes amis, et je fais aussi de jolies rencontres avec des libertins de passage. Mais cette année, je me calme un peu. J’ai retenu la leçon de l’an dernier, où j’ai clairement tiré un peu trop sur la corde. Pas de rendez-vous quotidiens, même si les sollicitations ne manquent pas, surtout en été au Cap d’Agde. Je dois apprendre à lever le pied, à me préserver, sinon je m’épuise.
Il y a aussi eu un petit week-end express en Suisse. Oui, je sais que partir en voiture en plein mois de juillet c’est un peu fou, mais j’avais besoin de voir ma famille, surtout mon fils. Je ne l’ai pas vu depuis début mai, et pour une maman poule comme moi, ça commence à faire long. Les messages WhatsApp, c’est pratique, mais ça ne remplace jamais un vrai câlin, en chair et en os.
Pouvoir remonter à cheval chez mes parents me fait un bien fou. Je suis tellement heureuse. Je me sens tout de suite à l’aise, comme si j’avais monté leur cheval hier encore. L’équitation, c’est une passion profonde, ancrée en moi, et depuis que je vis en France, elle me manque terriblement. Chaque fois que je retrouve cette sensation, je me sens pleinement vivante, apaisée, épanouie.
Revoir mes parents me fait toujours plaisir. Et je crois que c’est réciproque, malgré tout. Même si, chez nous, le fait que je fasse des films pour adultes reste un sujet totalement tabou. Depuis mon ‘coming-out’ il y a cinq ans, il y a eu beaucoup d’incompréhensions, de silences. Ils n’ont jamais vraiment accepté mon choix de vie, et je pense qu’ils ne l’accepteront jamais, mais avec le temps on a trouvé une forme d’équilibre. On n’en parle pas, et ça permet de préserver une bonne ambiance quand je suis là. Et tu sais quoi ? Ça me va. C’est déjà beaucoup.
Je sens que ma mère souffre (un peu) de mon absence. Elle aimerait que je revienne plus souvent, que je remonte à cheval, que je sois plus présente dans son quotidien. Ça me touche profondément. C’est dans ces moments-là que je ressens un petit pincement au cœur. Pas un regret, non. Je ne regrette rien, vraiment. Mais tu vois ce que je veux dire. Il y a des moments qui me rappellent tout ce que j’ai laissé en quittant la Suisse.
Les prochaines semaines s’annoncent intenses, passionnantes et bien remplies entre rencontres libertines, tournages, moments de repos et boulot à la maison. Je ne vais pas m’ennuyer.
Cette semaine je vais au festival de Nîmes voir et écouter Ibrahim Maalouf et Lamomali (avec M), et j’ai aussi deux collaborations avec des actrices X… à suivre de près sur mes réseaux.
Je suis quotidiennement active sur Instagram, Facebook et X (ex-Twitter). Si ce n’est pas encore fait, viens me rejoindre là-bas !
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