Depuis que Laura m’a écrit pour la première fois sur les réseaux, un lien discret mais constant se tisse entre nous. Rien d’insistant, rien d’appuyé, seulement des messages espacés qui reviennent au bon moment, comme une présence discrète qui ne cherche jamais à s’imposer mais ne disparaît jamais tout à fait. Le printemps dernier, nous nous sommes enfin rencontré au Glamour, une boîte libertine du Cap d’Agde. Elle s’est avancée vers moi avec une élégance naturelle, et à ses côtés se tient Maxime, son compagnon, calme, posé. Ensemble ils forment un couple magnifique, complice, cohérent, presque troublant tant ils respirent une assurance tranquille.
Lorsqu’elle me confie qu’ils aimeraient partager un moment avec moi, l’idée bouillonne immédiatement dans mon ventre comme un signal chaud, une promesse sensorielle à peine formulée.
Le rendez-vous finit par se fixer. Ce soir, après minuit, chez moi. À mesure que les minutes défilent, mon corps réagit de façon presque animale. Je marche dans le salon, je reviens sur mes pas, j’ouvre les rideaux, je les referme. Je suis incapable de rester immobile tant la nervosité claque sous ma peau. Cette tension particulière qui n’annonce pas une inquiétude mais une anticipation brûlante. Quand la sonnerie retentit enfin, mon souffle se calme un peu, comme si mon corps reconnaissait que le moment attendu est là.
Laura entre la première, splendide sans effort, son regard clair déjà chargé d’un désir tranquille. Maxime la suit, discret mais présent, observant chaque détail comme pour l’absorber. Dans la lumière tamisée, nous trinquons au champagne, mais je sais que la conversation n’est qu’une courte parenthèse avant la bascule.
Laura m’a confié aimer regarder son compagnon prendre du plaisir avec une autre femme, qu’elle se laisse enflammer par l’observation autant que par l’action. Cette pensée, déjà excitante en soi, me traverse tandis que je pose ma coupe sur la table.
Le premier contact se fait sans préméditation. La main de Maxime se pose sur ma taille, puis glisse lentement dans mon dos, avec une précision calme qui contraste avec la tension de l’instant. Son corps se colle légèrement au mien, et je sens immédiatement la chaleur de son excitation contre ma cuisse. Sa queue, déjà dure, pulse de manière franche sous le tissu. Je laisse mes doigts suivre la forme à travers le pantalon, savourant la rigidité parfaite, la promesse d’une pénétration profonde.
Lorsque je m’agenouille devant lui, ce n’est pas un geste réfléchi mais un mouvement naturel, instinctif, dicté par l’envie. Sa queue se dévoile et mon excitation grimpe d’un cran. Chaude, épaisse, tendue, elle se loge parfaitement entre mes lèvres, et je la prends dans ma bouche en laissant ma salive en faciliter la descente.
En relevant les yeux, je rencontre ceux de Laura. Elle est installée à quelques pas, les jambes légèrement écartées, la main glissée entre ses cuisses. Son regard lourd d’excitation me traverse avec une intensité qui amplifie toutes mes sensations. La voir se caresser en nous observant me donne le sentiment d’être au centre d’une scène secrète, intime, où chaque geste devient plus chargé de sens.
Quand Maxime me prend à quatre pattes sur le divan, je sens immédiatement que son sexe a la courbe parfaite. Dès qu’il s’enfonce en moi, une décharge de chaleur se propage dans tout mon ventre, comme si son sexe venait appuyer exactement là où mon corps l’attendait. Il me pénètre profondément, avec un rythme puissant mais mesuré, et chaque poussée me fait vibrer plus intensément. Sa queue est dure comme du béton, précise, régulière, et son mouvement déclenche des ondulations internes qui me montent à la tête.
Je sens mon corps se tendre puis se détendre à chaque impact, comme une vague qui ne cesse de revenir. Lorsqu’il se retire pour glisser ses doigts entre mes fesses, la transition est si naturelle que je cambre instinctivement les hanches.
Son doigt explore mon anus avec une assurance qui ne laisse aucune place au doute, et la combinaison du sexe encore humide et de cette pression supplémentaire rend ma respiration plus courte. Il appuie un peu, son geste s’affirme, mon corps cède, et une montée fulgurante me traverse.
Je gicle, soudainement, intensément, une explosion chaude qui se répand sur le sol. La décharge me secoue au point de me laisser quelques secondes sans souffle, les muscles encore contractés par l’onde du plaisir.
Laura se caresse toujours, le regard brillant, la bouche entrouverte, complètement absorbée par ce qu’elle voit. Sa présence est un stimulant supplémentaire, un miroir vivant du désir. Je la rejoins, attirée comme par un aimant. Sa chatte est trempée, chaude, réactive. Mes doigts glissent immédiatement contre la peau humide, trouvent son clitoris, suivent la forme gonflée qui palpite sous mes caresses. Sa respiration se transforme dès qu’elle sent ma bouche se poser sur elle. Elle a un goût délicieux, une chaleur profonde qui se fond parfaitement avec la mienne.
Pendant que ma langue joue avec elle, Maxime revient se placer derrière moi. Nous formons une ligne de chaleur, un échange continu où chaque mouvement provoque une réponse immédiate chez l’autre.
Je laisse Maxime prendre Laura, savourant la puissance du moment entre son corps renversé, sa poitrine qui se soulève, son ventre qui se serre sous les coups réguliers. Mes mains caressent ses hanches et explorent sa peau tendue par l’excitation.
Je la fesse légèrement, avec la précision d’un geste qui veut réveiller, pas marquer. Sa peau réagit immédiatement. Je sens son désir gonfler entre mes doigts, dans ses gémissements, dans la façon qu’elle a de se cambrer davantage.
Nous alternons naturellement, sans besoin d’échanger un mot. Maxime nous prend l’une après l’autre, avec une endurance surprenante, une maîtrise instinctive du rythme et de la pression. Je me laisse pénétrer à mon tour, encore plus ouverte, encore plus sensible après m’être occupée de Laura. Chaque pénétration est un choc doux qui s’enfonce profondément, fait vibrer ma poitrine, échauffe mon ventre, pousse mes hanches en avant.
Nos corps se croisent, se frôlent, se répondent. C’est une petite orgie délicieuse, une chorégraphie que nous inventons sans réfléchir, où chacun trouve naturellement sa place. Laura gémit contre ma bouche pendant que Maxime la prend. Je me fais pénétrer pendant que mes doigts s’enfoncent en elle. Nos cuisses s’effleurent, nos poitrines se pressent, nos souffles s’entremêlent.
Nous nous retrouvons toutes les deux autour de la queue de Maxime.
Nos langues se frôlent en glissant ensemble sur sa longueur chaude. Nous alternons, partageons, savourons. Le mélange de salive, de désir et de chaleur donne une texture particulière à l’instant, quelque chose d’à la fois intime et profondément excitant. Quand il jouit enfin, son sperme recouvre nos langues, nos lèvres, nos mains. Une offrande que nous accueillons avec une sensualité presque silencieuse.
Nous restons un long moment allongés sur le divan, nos jambes encore lourdes, nos respirations lentes. Le champagne nous attend sur la table, tiède mais délicieux, et nos corps encore vibrants prolongent le plaisir par leur simple proximité. La conversation reprend, douce, légère, presque irréelle après l’intensité vécue.
Quand l’aube finit par éclaircir les vitres, je réalise que le temps est passé comme un battement. Une nuit dense, charnelle, fluide. Une parenthèse brûlante, parfaitement accordée. Un souvenir qui restera inscrit dans ma peau comme une chaleur persistante.