Mes nouvelles aventures à Prague (1ère partie), en mots et en images

Quand je reçois un message whatsapp du producteur AndrewX, qui continue à tourner dans les studios de Giorgio Grandi, mon cœur fait immédiatement un bond. À chaque voyage à Prague, je me dis que ce sera le dernier, parce que j’ai déjà vécu tellement d’expériences intenses qu’il me semble difficile d’aller plus loin. J’ai souvent l’impression d’avoir fait le tour, d’avoir repoussé mes limites. Sans compter la fatigue du trajet en voiture avec Yoshi, les préparations quotidiennes qui demandent beaucoup d’énergie, les réveils à l’aube pour être prête à l’heure,… Souvent je me dis que ce n’est plus de mon âge et que je pourrais m’épargner ce stress.

Et pourtant à chaque fois, je dis ‘oui’ et tout recommence comme une montée d’adrénaline. J’aime l’ambiance du studio, l’équipe, cette atmosphère unique du séjour entier entre les journées libres, les matins en training à l’hôtel, la nervosité qui augmente, les trajets en taxi jusqu’au studio, puis la fatigue et la satisfaction une fois la journée terminée. Oui, je l’avoue. Je suis (peut-être) un peu accro à ces sensations. Alors quand AndrewX me propose de nouvelles dates au milieu du mois d’août, je n’hésite pas une seconde, même si je dois quitter le Cap d’Agde en pleine fête et manquer la semaine du 15 août, la semaine la + folle de l’année au cap d’Agde. 

On m’a également proposé une autre journée de travail pour une production que je ne connais pas. L’idée aurait pu être intéressante pour ‘rentabiliser’ mon séjour à Prague, car je n’ai prévu que deux jours de tournage avec AndrewX, mais j’ai préféré refuser car je n’en ai pas besoin. Quand je pars à Prague c’est uniquement par passion, et non pour remplir un planning. Je tiens également à travailler dans un environnement où je me sens bien et en sécurité.

Mais depuis longtemps, j’ai une idée qui me trotte dans la tête, une collaboration avec le studio ‘Angelo Godshak Original’. Studio, qui est connu pour son univers extrême et son style très marqué. J’ai souvent pensé que certaines de leurs réalisations étaient faites pour moi, mais comme ce studio travaille surtout avec de jeunes femmes au look très formaté, je ne pensais pas avoir ma place. Et puis, j’ai osé leur écrire, presque certaine de ne pas recevoir de réponse.

Quelle surprise quand la réponse est arrivée en moins d’une heure, positive et enthousiaste. Je n’en croyais pas mes yeux, et me voilà programmée pour une scène avec eux, le lundi suivant mes deux journées de tournage avec AndrewX. Autant dire que bien avant le départ je suis déjà impatiente et nerveuse.

J’ai juste un petit bémol. il m’est impossible de perdre les deux kilos bien installés dans mon corps depuis l’année passée. Est-ce l’âge? Le manque de volonté? Ou les deux? Les bonnes résolutions s’évanouissent vite quand l’été rime avec apéros, grillades et soirées entre amis. Tant pis. À un moment donné, il faut lâcher prise et se dire qu’ils me prendront comme je suis.

Nous décidons de faire la route vers Prague en deux étapes, avec un arrêt en Suisse pour couper le trajet en deux. C’est la mauvaise période pour voyager en voiture, car les autoroutes sont bondées de vacanciers. Résultat, réveil dimanche à 4h du matin, départ à 5h pour éviter les bouchons. C’était une bonne idée car à midi, nous sommes déjà arrivés en Suisse.

Nous avons rendez-vous à La Neuveville, au bord du lac de Bienne, avec notre fils et sa compagne. La journée est splendide, chaude et ensoleillée, parfaite pour un repas au bord de l’eau, et nous dégustons une fondue au fromage en plein été par 30 degrés. En Suisse, c’est tout à fait courant, et la buvette de La Neuveville est réputée pour cela. Adieu ma ligne ! Bon, ma première scène n’est prévue que mercredi. J’ai encore un peu de temps pour me rattraper.

Après ce repas convivial, direction chez ma belle-sœur pour une balade en forêt avec son chien, avant de passer rapidement saluer ma belle-fille et sa petite tribu. La journée a été belle mais longue. Comme la route s’annonce encore longue lundi, nous nous couchons très tôt.

Le lundi est long et éprouvant, avec des bouchons sans fin en Allemagne. Nous regrettons presque d’avoir choisi de voyager en pleine saison estivale. Après neuf heures de route, nous arrivons enfin à Prague. Et là, comme toujours, les soucis de la route s’effacent.

À l’hôtel, le check-in traîne en longueur. Ailleurs, tout est plus simple, avec les informations déjà enregistrées en ligne. Ici, c’est toujours laborieux. Nous découvrons enfin notre chambre, et surprise la douche n’a pas de flexible, seulement un pommeau fixé en hauteur. Ce détail peut sembler anodin, mais pour moi il est essentiel. Panique à bord. J’arrête Vincent avant qu’il ne déballe nos affaires et je fonce à la réception.

Pas de chambre disponible avec une douche différente. Je me vois déjà devoir changer d’hôtel jusqu’à ce que le réceptionniste m’annonce que nous serons surclassés. Soulagement, et nous héritons d’un grand appartement de 55m² avec douche complète et baignoire. Je respire enfin.

Le soir, nous mangeons un petit plat dans un restaurant voisin, faisons courir Yoshi, puis nous écroulons de fatigue.

Mardi matin, je vais faire mon dépistage, étape indispensable avant les tournages. Ensuite, nous profitons du soleil pour nous balader. La chaleur est écrasante, mais Prague regorge de parcs ombragés où il fait bon se poser. Yoshi est aux anges. Il reconnaît les rues, les parcs, ses coins favoris. La ville lui plaît autant qu’à nous, verte, propre, accueillante, avec des habitants (toujours) chaleureux. Nous déjeunons dans un restaurant que nous fréquentons à chaque passage. Les serveurs nous accueillent comme de vieux amis. Dans l’après-midi, je reçois les résultats. Tout est en ordre. Feu vert pour les tournages, l’aventure peut commencer.

Le mercredi, j’ai rendez-vous au studio seulement à 15 heures. Je n’aime pas quand c’est si tard, parce que ça ne diminue pas mon stress, bien au contraire. Impossible de profiter d’une grasse matinée ou de me détendre pendant la promenade avec Yoshi, je suis beaucoup trop nerveuse. Je passe des heures dans la salle de bain à vérifier et revérifier les moindres détails, jusqu’à en être plus irritée qu’autre chose. Je ne mange pas, je fatigue. Bref, cette heure n’est (vraiment) pas idéale. Comme une partie des acteurs travaille le matin pour une autre production, le planning ne peut pas être autrement.

Il est prévu une double-scène avec une autre actrice. Quand nous sommes deux, le tournage est souvent divisé en deux parties, une première partie plus légère et une deuxième plus intense. C’est long et éprouvant, mais cela passe mieux à deux, car nous alternons. En début d’après-midi, coup de théâtre. Je reçois un message du studio m’annonçant que l’autre actrice prévue, une jeune Russe, a été testée positive et ne peut pas participer. Je ferai donc seule la double-scène ! Ça ne me dérange pas, bien au contraire. J’aurais aimé la rencontrer, mais j’apprécie aussi l’énergie particulière des tournages quand je suis la seule femme, plus fluides et concentrés.

Le taxi vient me chercher. Je fais un petit check mental, ma valise avec mes tenues (j’aime porter mes propres vêtements), une bouteille d’eau, un coca pour le coup de boost, et bien sûr tout ce qu’il me faut pour me sentir prête et à l’aise. Je pars sans maquillage, puisque la maquilleuse m’attend au studio. Quelle joie de la retrouver. Après toutes ces années, c’est devenu (un peu) comme une bonne copine. Elle connaît mon visage, elle sait comment sublimer mes traits et lisser mes cheveux, avec une aisance incroyable.

Une fois le maquillage terminé, Andrew arrive et nous décidons ensemble de mon look, un vieux corsage noir signé Catanzaro que je possède depuis plus de dix ans, associé à un ensemble flambant neuf que je viens de recevoir d’un fan en cadeau. Il le reconnaîtra sûrement quand la vidéo sortira.

Les acteurs arrivent les uns après les autres. Je les connais déjà, et l’ambiance est immédiatement chaleureuse et détendue. On rigole, on se retrouve, mais malgré cela mon stress ne retombe pas. Il s’évapore seulement une fois que la caméra commence de tourner, que la première partie démarre. Mes partenaires dégagent une énergie incroyable, et je me laisse porter. Peu à peu je me sens moi aussi emportée, plus libre, plus déchaînée. C’est comme une vague qui nous pousse tous ensemble plus haut, un vrai moment d’alchimie.

Je ne peux pas te raconter la scène en détails, mais il y a beaucoup de fisting très poussé, du double-fisting, du fisting avec le pied, de la baise en double, du squirting à gogo, du pissing, des gorges très profondes qui me font vomir la pisse. Je donne tout, et quand je m’écroule à la fin de cette première partie, je suis aux anges, mais j’ai l’impression d’être complètement épuisée avec encore la deuxième partie avec cinq mecs à assurer…

Une petite pause, et on continue. Au début j’ai vraiment un petit doute à cause de mon cul. Il a déjà encaissé beaucoup et ressemble à une choucroute. Je me dis que ça ira, en fait je n’ai pas le choix. Je suis euphorique, car les garçons sont tous superbes, et Andrew, le cadreur, aussi. Ils sont souriants, ils rigolent, on s’amuse. C’est pour cela que j’apprécie tellement ce studio. Je m’y sens bien, comme à la maison. Tout le monde est toujours bienveillant, malgré – ou même avec – la puissance et l’intensité des scènes, les garçons restent des gentlemens. Ils me demandent si je vais bien, ils se soucient de moi, ils aiment quand je les taquine. On discute aussi parfois de choses privées entre les scènes. Nous sommes assez proches, sans vraiment l’être, car on ne se voit qu’une à deux fois par année, mais à chaque fois c’est comme si on s’était vus la veille.

Du coup, on enchaîne la deuxième scène presque naturellement, et je retrouve assez vite mon énergie. Dans l’action j’oublie ma fatigue, et plus la scène avance, plus je suis capable de donner, de prendre, d’encaisser encore. Je suis honnête en disant que même si je le voulais, je serais aujourd’hui incapable de te raconter des détails ou le déroulement de la scène. Je me suis faite baiser en double anal, en triple anal, fister, pisser dessus, j’ai squirté encore et encore. Les fous rires se sont transformés en domination hard de la part des mecs, que j’encourageais. ‘Fuck fuck fuck, more, deeper and harder‘, je les motivais même avec mon cul en feu. Je le voulais. Ils m’ont fait perdre mes moyens et m’ont fait jouir tellement fort, presque comme une jouissance dans la tête, un orgasme mental.

C’était absolument épique et je peux dire sans mentir que c’est ma meilleure scène (à mon avis personnel) depuis que j’ai découvert les studios Legalporno à Prague fin 2019. Un grand merci aux acteurs (de vrais professionnels) et surtout à AndrewX pour sa confiance en moi, pour ses idées, sa bienveillance, et sa façon à lui de me faire dépasser mes propres limites.

Le soir, je rentre le cul en flammes, le cœur aussi, et la tête dans les étoiles. Vincent et Yoshi m’attendent. On va juste se chercher quelque chose au Mac. Big Mac pour moi, car je meurs de faim, et fuck le régime !

À suivre…

2 Comments

  • mike5x2
    mike5x2 , 24/08/2025 @ 15h44

    Merci Adeline pour ce blog sans filtre.

    • heinnapp , 24/08/2025 @ 22h54

      … I can only echo Mike’s thanks! And learning that the second part of the double scene is your “best scene since you discovered the LP studios in Prague at the end of 2019” makes me very, very curious, indeed!

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