Récemment, on m’a posé une question toute simple: ‘Tu tournes tous les jours ?‘. J’ai souri, car au fond cette question dit beaucoup. Elle montre qu’on s’imagine souvent que ma vie est une succession de tournages, de scènes, de rendez-vous, comme dans un calendrier bien rempli. En réalité, ce n’est pas du tout comme ça que je fonctionne.
Je n’aime pas trop le mot ‘tourner’. Ça sonne mécanique, industriel, impersonnel. ‘Je ne tourne pas‘, je vis mes rencontres. Mes vidéos sont avant tout des moments de libertinage réels, vécus, sincères, filmés avec pudeur et complicité. Il n’y a pas de scénario, pas de script, pas “d’action ou coupez !”.
Il y a juste une envie partagée, un plaisir spontané, une alchimie qui se crée sans calcul entre des personnes ayant la même vision du libertinage.
Par exemple l’autre jour, j’ai eu un rendez-vous improvisé avec un libertin rencontré sur Wyylde, la plateforme libertine que j’utilise depuis des années pour mes rencontres.
Il est venu, on a pris un café, discuté, rigolé et baisé devant la caméra. Vincent, comme toujours, filmait sans intervenir, comme un témoin silencieux du moment. À la fin, mon complice m’a confié qu’il s’attendait à trouver un vrai plateau de tournage façon ‘Dorcel’ avec des projecteurs, plusieurs acteurs, des caméras multiples, des maquilleurs, des éclairages, une ambiance professionnelle. Il a été plus que surpris de voir à quel point tout était simple, vrai, réel, naturel. Il pensait aussi que je serais ‘plus hard’, dans le sens ‘actrice porno ou performeuse’. Pour moi, c’est une idée étrange car on ne peut pas être hard à soi toute seule.
Je ne me considère pas comme une actrice. Je ne joue pas. Je n’interprète rien. Je suis juste moi, Adeline la libertine. Une femme libre qui aime s’amuser, partager, vivre pleinement ses envies sous le regard complice de son mari candauliste, qui adore immortaliser nos aventures. C’est tout.
Concernant mes rencontres libertines je n’ai pas de planning. Je décide au jour le jour, et surtout selon mes envies. Certaines semaines il peut y avoir plusieurs rencontres comme d’autres semaine, aucune. Je ne planifie rien à l’avance, car j’aime quand les choses se font naturellement, sans forcer, sans pression. Quand tout s’aligne comme l’humeur, la disponibilité, la curiosité, je dis oui sinon je préfère laisser tomber.
Je reçois beaucoup de demandes, que ce soit via mes plateformes ou mes réseaux sociaux, mais la plupart viennent de fantasmeurs, de curieux, ou de personnes sans réelle expérience. Depuis vingt-huit ans, c’est Vincent qui s’occupe les demandes. Il a l’œil, le feeling, il sait lire entre les lignes, repérer les incohérences, comprendre les intentions. Je suis toujours derrière mon clavier, mais je laisse Vincent faire la sélection finale. Quand quelqu’un semble sérieux, je lui dis souvent d’envoyer un mail, et c’est là que tout se joue.
Sinon 99% de mes rencontres se font via Wyylde, parce que les profils y sont certifiés, les témoignages publics, et je peux vérifier la cohérence de ce que la personne raconte. Un rendez-vous ne doit pas devenir un casse-tête, ni quelqu’un qui écrit un roman pour se présenter, car c’est souvent mauvais signe. Je préfère la spontanéité, la sincérité, la légèreté.
Les premiers critères pour une rencontre libertine sont simples, pas de fautes d’orthographe, pas de messages vocaux, pas de trajets de trois heures. J’aime les rencontres locales, spontanées, en journée, sans stress. Le complice vient, on baise et puis on boit un verre. La seule condition, c’est que la rencontre soit filmée, sans publication du visage évidemment. Il n’y a jamais d’argent en jeu. C’est un moment partagé, sincère, et en retour la personne reçoit une copie de la vidéo.
Au fil des années, j’ai aussi développé de vraies complicités. Certains partenaires sont devenus des amis. Avec eux, je peux me permettre davantage de créativité comme imaginer une ambiance, créer une petite mise en scène. Ce sont des personnes de confiance, respectueuses et ouvertes. Et quand j’aime, je suis fidèle en amitié. Ces complices font partie de mon univers autant que mes vidéos.
Il m’arrive aussi de collaborer avec d’autres créatrices ou créateurs de contenu. Dans ces moments-là, on parle de “tournage”. On réfléchit à un angle de vue, à une esthétique, à une idée précise. Il y a une intention artistique derrière, mais même dans ces cas-là le plaisir n’est jamais absent. Pour moi la connexion reste essentielle, et je ne ferai jamais de collaboration ou de rencontre libertine avec quelqu’un qui ne me convient pas !
Alors non, je ne tourne pas tous les jours. Je vis, j’aime, je crée, quand l’envie est là. Chaque vidéo, chaque moment partagé est avant tout une expérience humaine authentique et complice. Je ne fabrique rien, je ne joue pas un rôle, je ne suis pas un personnage, je suis la même libertine depuis 1997.
Mon secret ? Je vis mes désirs, je ne les joue pas !
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