Mes récits érotiques du jeudi: Le soumis

Je suis à la Pilouterie, un bar du village naturiste du Cap d’Agde, en train de boire un verre quand un jeune homme s’approche pour me saluer. Cela fait trois ans que je le croise dans les rues du village. La première fois qu’il m’avait abordée, c’était pour me dire qu’il cherchait une Maîtresse ou une femme qui accepterait qu’il lui masse et lui caresse les pieds. Je lui ai répété plusieurs fois que ce n’était absolument pas mon registre, ni un fantasme que j’avais envie d’explorer. Mais il insiste, toujours avec une douceur presque déconcertante, me vouvoie sans relâche, me propose ses services avec une timidité naïve qui me fait presque sourire malgré moi.

Il est vraiment mignon… mais je ne vois pas ce que je pourrais faire avec lui. Alors je le laisse là et je poursuis ma soirée au Melrose, l’un des bars dansants du village.

Un peu avant la fermeture, vers deux heures du matin, je le vois de loin, debout près du bar. Je ne sais pas ce qui me prend. Sans réfléchir, je vais droit vers lui et je lui propose de m’accompagner. Je ne comprends pas moi-même ce qui me pousse à le faire. Je ne sais pas où cette idée va me mener, ni ce que j’ai envie de vivre avec lui, mais quelque chose dans sa manière d’être m’intrigue, m’attire presque malgré moi.

En marchant, il me demande comment il peut m’appeler : Madame, Maîtresse… ou autrement. Je lui dis que Maîtresse me va très bien. Il me demande ensuite s’il a le droit de marcher à côté de moi ou s’il doit rester derrière. C’est tellement étrange et inattendu que j’en ai un frisson. Je suis fascinée par son mélange de soumission sincère et d’excitation contenue.

Arrivés chez moi, nous nous installons dans le lounge de l’appartement. Il regarde autour de lui avant de me proposer d’utiliser sa ceinture comme laisse, puisque je n’en ai pas sur place. Il me la tend comme une offrande. Sans réfléchir, je la prends, et quelque chose s’active en moi, une intuition, une curiosité, une envie d’essayer.

Je commence immédiatement à jouer avec lui, dans un mélange instinctif de sensualité et d’autorité. Je lui interdis de s’asseoir sur le divan et lui ordonne de rester au sol. Il s’exécute sans discuter. Je le promène sur la terrasse à quatre pattes, tiré par sa propre ceinture, docile et silencieux. Il avance comme un petit animal qui ne vit que pour mon attention. Tout cela me surprend autant que ça m’excite.

Je lui ordonne ensuite de me lécher les pieds. Il s’agenouille et pose ses lèvres sur ma peau comme si j’étais quelque chose de sacré. Il me nettoie les orteils avec une lenteur appliquée, remonte sur mes chevilles, sur mes jambes, jusqu’à ma chatte qu’il lèche avec dévotion. Je lui parle calmement, comme on parle à un chien qu’on dresse, et je lui répète qu’il doit bien s’appliquer. Il obéit avec une telle ferveur que je finis vraiment par avoir l’impression d’avoir un petit chien entre les mains.

Il se couche sur le dos et me demande de lui marcher dessus. Il veut être mon tapis, mon objet. Alors je le traite comme tel. Je pose mes talons sur son torse et sur son sexe, en appuyant juste assez pour le faire frémir sans le blesser. Je suis prudente, mais il me répète «merci Maîtresse» d’une voix tremblante, comme si chaque pression était un cadeau. Dès qu’il oublie de le dire, je lui ordonne de recommencer. Je le gifle légèrement, je lui donne des fessées, je lui rappelle que ce soir, il est mon chien, rien qu’à moi.

Je m’assieds ensuite sur son torse et je pose mes pieds nus sur son visage. Je presse mes orteils contre sa bouche et je lui ordonne de les sucer. Il s’exécute immédiatement, m’embrasse le pied avec une dévotion presque troublante. Avec mon autre pied je lui serre doucement la gorge, juste assez pour lui rappeler qu’il est sous mon contrôle. La sensation me traverse tout le corps. Je frissonne, je sens une chaleur monter en moi. Cette manière de diriger, de jouer de mes pieds comme d’un instrument de pouvoir, m’excite d’une façon que je n’aurais jamais imaginée.

Je continue de le faire lécher, de le malmener, de l’utiliser uniquement avec mes pieds. C’est exquis, presque hypnotique. Quand je vois son sexe durcir, je sens mon propre désir monter. Je lui dis alors qu’il va me servir de jouet. Je glisse sur lui, je l’enfourne en moi, toujours assise sur son torse, en contrôlant chaque mouvement. Je me fais jouir lentement, en savourant ce mélange de domination et de plaisir pur. Je sens la chaleur monter, se contracter, me traverser entièrement.

Quand je l’ai décidé, je lui ordonne de jouir à son tour. Il obéit immédiatement, comme s’il avait attendu cet ordre depuis le début de la soirée. Son obéissance, sa manière d’exécuter sans réfléchir, me déclenche une nouvelle vague de frissons. Il me répète encore «merci Maîtresse» avec une sincérité presque touchante, toujours à genoux, toujours offert.

Je suis étonnée, admirative et surtout très excitée d’avoir découvert en moi un rôle que je ne pensais jamais assumer avec autant de naturel. Cette expérience restera unique ou du moins jusqu’à une éventuelle prochaine fois, qui sait…

1 Comment

  • heinnapp
    heinnapp , 27/11/2025 @ 11h39

    Another superb erotic tale 👌… that shows that it is sometimes very worthwhile (actually, more often than not) to just spontaneously follow your curiosity, rethink & overcome your ingrained opinions, attitudes & inhibitions… and thus discover unknown sensations 💥, broaden your horizons 🤩… and, who knows, even develop new preferences 💓

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