Je connais Amante Lilli et son mari, Mr Sirban, depuis une quinzaine d’années. Nous nous sommes rencontrés à travers les réseaux sociaux (déjà à l’époque), où nous avons rapidement sympathisé, avant de nous croiser régulièrement au Cap d’Agde pendant l’été. Il y a environ cinq ans, nous avons partagé un gangbang ensemble. Un souvenir marquant avec ce couple bien connu dans le milieu libertin, notamment grâce au blog d’Amante Lilli, le seul blog entièrement gratuit sur le net, où elle raconte en toute liberté ses aventures et expériences libertines.
Depuis nos débuts sur internet, nous nous suivons mutuellement, avec toujours le même respect et la même complicité. À l’époque, peu de gens osaient se montrer dans ce milieu, et notre rencontre « en vrai » s’est faite presque naturellement, comme une évidence, même si ce fut un hasard au départ. C’est une belle histoire que je ne détaillerai pas ici, car elle serait trop longue à raconter.
Nous échangeons sur les réseaux ou par messages, sans forcément nous voir souvent. Pourtant, chaque fois que nous nous retrouvons, c’est comme si nous nous étions quittés la veille. Nous sommes sur la même longueur d’onde, partageons les mêmes valeurs, et notre amitié n’a jamais eu besoin de preuves. Elle est simplement évidente.
Lors du dernier gangbang, début 2020, nous en avons ri en disant que c’était sûrement cet événement qui avait déclenché le Covid, mais à l’époque nous n’avions pas vraiment pris le temps de discuter de la façon de filmer ni de savoir si l’on allait aussi s’amuser entre femmes. Je savais qu’Amante Lilli n’était pas très portée sur les jeux féminins et qu’elle tenait à garder l’anonymat. Résultat, notre gangbang commun de 2020 ressemblait davantage à deux gangbangs parallèles. Ce ne sera pas le cas aujourd’hui.
Je me lève à 7 heures pour avoir le temps de tout faire avant 11 heures, heure de départ. Préparer mes affaires, sortir Yoshi, finir ma valise, me préparer encore. Il y a 3 heures de trajet, et je sais que je n’aurai pas beaucoup de temps sur place pour finir de me préparer. Je préfère donc arriver prête, et j’ai bien fait comme je le découvrirai plus tard. Nous avons loué une petite maison dans une résidence Aparthôtel. Un lieu discret et parfait pour accueillir neuf participants au gangbang sans attirer l’attention. L’endroit se trouve à côté de Toulon. L’objectif est d’arriver à 14h30 pour s’installer tranquillement, afin que je puisse encore passer sous la douche avant l’arrivée d’Amante Lilli et de son mari à 15h15, puis des mecs à 16 heures.
Mais à 14h30 le portail de la résidence est encore fermé. La réception n’ouvre qu’à 15 heures. Heureusement que je suis déjà (presque) prête, donc le stress ne monte qu’à peine.
À 14h57 on récupére (enfin) la clé de la maison. Petit échange rapide avec Amante Lilli pour lui donner les codes d’entrée. La maison est simple, vieillotte, mais propre et parfaite pour ce genre d’événement. Si elle avait été plus chic, on aurait (sans doute) eu peur d’abîmer quelque chose. À l’étage, deux chambres, des toilettes et une salle de bain que je m’empresse de monopoliser. Dernier check de mon cul, tout est ok. Dernier coup d’œil au maquillage, mais pas assez de temps. C’est de tout de façons suffisant pour un gangbang.
Il fait frais dans la maison. J’enfile ma veste en peluche offerte le matin même par ma voisine. En dessous j’ai choisi une lingerie noire et violette, des bas résille et des talons noirs. Je descends les escaliers . Amante Lilli et Mr Sirban sont arrivés. Je suis ravie de les revoir, mais comme toujours avant ce genre d’événement, la nervosité m’empêche d’avoir une vraie conversation. Je suis ailleurs, incapable de penser à autre chose. Heureusement, Amante Lilli est dans le même état. Elle comprend ce silence partagé avant le grand moment qui nous réunit.
Nous avons apporté des boissons et quelques gourmandises, tout comme le feront nos invités. Dans le vrai libertinage, il n’est jamais question d’argent. La location du lieu est à notre charge, et les invités n’apportent qu’à boire, à grignoter et leurs capotes, rien de plus.
On décide que le gangbang se déroulera au salon. Le divan clic-clac fera parfaitement l’affaire. Le temps file, et les premiers messages des participants commencent à arriver. Ils arrivent gentiment sur place. On les laisse se regrouper, le temps que nos hommes aillent les chercher sur le parking de la résidence. Pendant ce temps, Amante Lilli et moi attendons à l’intérieur de la maison avec Yoshi. La tension monte doucement. Yoshi, lui, trouve le moyen de détendre l’atmosphère en essayant de grimper sur les bas d’Amante Lilli, puis comprenant que ce n’est pas la meilleure idée, se roule contre sa cuisse avant de lâcher un magistral pet bien odorant. On éclate de rire. Ça brise notre nervosité, mais juste à peine.
Les invités arrivent enfin. C’est Amante Lilli qui s’est occupée du casting. Je lui ai fait entièrement confiance. Elle a un carnet d’adresses incroyable et est très active sur les réseaux. Elle a visé juste, car sur les neuf hommes choisis, les neufs sont venus. Sur la photo de groupe, il ne manque que le dernier, arrivé en retard. Je crois qu’on peut parler de record. D’habitude, il y a toujours un ou deux désistements à la dernière minute. Là, c’est un vrai sans-faute. Bravo Lilli !
Le groupe est varié, entre jeunes premiers d’une vingtaine d’années et hommes d’expérience approchant la cinquantaine, un joli mélange de libertins souriants, curieux et joueurs. Au premier regard le feeling passe, et la suite le confirmera, car on ne tarde pas à passer aux choses sérieuses. Pas de longues discussions, on préfère s’amuser d’abord et boire un coup après.
On rit en remarquant la différence de taille entre Amante Lilli et moi. Pour plaisanter, je dis qu’elle pourrait presque jouer ma fille. Après tout, qui n’a jamais imaginé un petit scénario mère-fille, majeure bien sûr ? Je lance la blague pour détendre, et ça fonctionne. Tout le monde rigole, l’atmosphère devient plus légère, plus complice. Les hommes se rapprochent, impatients, et l’ambiance monte doucement en intensité.
Très vite, nous nous retrouvons à genoux, côte à côte, à nous occuper des hommes un à un. Je ne sais plus très bien qui s’occupe de qui car je me laisse simplement porter par le moment, souvent les yeux fermés, à savourer sans réfléchir. Amante Lilli, elle, a une mémoire incroyable. Elle se souvient de chaque détail, chaque pseudo, chaque instant, dans l’ordre exact.
Pour découvrir sa version du récit, dans son style à elle, tu pourras lire prochainement son blog, amantelilli.com.
Pour ma part, je me souviens surtout d’un enchaînement sans pause, où tout s’est déroulé avec une intensité croissante. Les gestes s’enchaînent naturellement, presque instinctivement, dans une ambiance aussi libre que passionnée. Au début, je reste au sol, emportée par le rythme, puis je me déplace sur le divan, à côté d’Amante Lilli. De me faire baiser directement à côté d’elle est très excitant. Nous suçons ensemble la queue du coquin qui se trouve entre nous. Il est gâté et profite à fond de ce traitement spécial, deux langues gourmandes rien que pour lui. À tour de rôle on lui suce le gland et les boules. On va le refaire à d’autres qui se trouvent au bon moment, au bon endroit, entre deux deux femmes qui se font baiser en même temps. C’est un mélange ou une bataille de corps nus et en mouvements. On n’arrête pas et je ne vois pas le temps passer. Il n’y a jamais un moment tranquille. Il y a toujours un des hommes prêts à se faire sucer ou baiser, ou tout en même temps. Tout se déroule dans un tourbillon de plaisir et de spontanéité sans pause. On ne sait plus vraiment combien de temps cela dure, seulement que personne ne veut que ça s’arrête.
À un moment donné je remarque qu’Amante Lilli s’éclipse vers le coin cuisine en quête d’un moment plus calme. Je vais apprendre plus tard que c’était pour trouver (un peu) d’intimité avec le plus jeune des participants, mais ils ne vont pas rester très longtemps seuls., car je les rejoins. Après une heure d’ébats, les mecs sont plus calmes , ils commencent à fatiguer. On propose une douche de sperme final. Ça serait parfait pour couronner cet après-midi de jeux.
À deux bouches on fait tout pour les faire gicler, mais il n’y a que deux mecs qui y arrivent encore. Les autres mecs se sont déjà vidés au cours du gangbang ou bien sentent trop la pression de jouir devant le regard des autres et les deux caméras de nos maris. Ce n’est pas évident de gicler en public et sur commande. Ce n’est pas grave, car c’était un excellent moment de partage libertin dans une superbe ambiance comme je les aime.
C’est fini, ou presque car je propose au coquin qui a (déjà) fait une tentative de fisting pendant le gangbang de le faire maintenant. Durant le gangbang, ce n’est jamais le bon moment, car il y a trop de mecs qui veulent baiser que de regarder un fisting, et deuxièmement je n’avais pas mon lubrifiant près de moi. Là, j’ai très envie qu’il me fasse gicler avec son poing pour un petit final humide. Comme on avait déjà discuté ensemble avant le gangbang de mes tuto de fisting, je détourne le moment pour en faire un tuto mis en pratique. C’est court, intense, et jouissif.
Quel superbe moment. Maintenant on peut enfin se détendre autour d’un apéro et discuter avec tout le monde. Aucun des 9 mecs ne veut rentrer et l’apéro après gangbang va se prolonger un long moment convivial.
Une fois les mecs partis, nous allons passer une très belle soirée gastronomique avec Amante Lilli et Mr. Sirban, à refaire le monde, parler cul et rigoler jusqu’au bout de la soirée.
Ce fut un moment tout simplement extraordinaire. Merci à vous deux, et merci à tous les participants du gangbang.
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