Mes nouvelles aventures à Prague (2ème partie), en mots et images

Suite de mon blog du 24 août 2025.

Jeudi matin, je me réveille complètement courbaturée, le corps marqué par la scène de la veille. Je n’ai jamais ressenti mon « outil de travail » aussi douloureux après une nuit de repos. En général, mon corps récupère vite, mais cette fois-ci, rien n’y fait. La moindre pression se fait sentir, et l’idée même d’un fisting me paraît inimaginable. Autant dire que j’ai bien fait d’avoir décliné la proposition d’un autre studio pour ce jour-là. Si j’avais accepté, j’aurais dû annuler à la dernière minute.

Je décide donc de lever le pied et d’endosser le rôle de touriste à Prague. Malgré la canicule, la ville regorge de parcs et d’espaces verts, où les arbres offrent un semblant de fraîcheur. Mais dès le début d’après-midi, la chaleur devient étouffante, même à l’ombre. Je rentre alors me réfugier dans la chambre d’hôtel.

De tout de façon, le travail ne me lâche jamais. Il y a les publications à préparer pour mes réseaux, les messages auxquels répondre, le site à faire tourner, même en déplacement, ce ne sont pas vraiment des vacances, ni pour moi, ni pour Vincent.

Le soir venu, on s’offre une parenthèse au bord de la rivière. Prague est magnifique sous le soleil couchant, et les bateaux transformés en buvettes flottantes attirent la jeunesse locale dans une ambiance animée et légère. Pour ma part, je garde toujours en tête la nécessité d’être prête pour mes tournages. L’hygiène intime demande rigueur: manger léger facilite les douches anales et rend les scènes plus confortables. À Prague, je trouve la volonté de m’imposer cette discipline, poussée par la pression de tourner dans les meilleures conditions. Mais une fois de retour chez moi, mon naturel reprend le dessus, épicurienne dans l’âme, gourmande invétérée, je me laisse volontiers tenter par les plaisirs de la table autant que par ceux de la chair.

Vendredi, je le sens encore à chaque mouvement. Mon anus est toujours à vif, comme si la scène de l’autre jour s’était imprimée dans ma chair. Ils ne m’ont vraiment pas ratée, et cette brûlure sourde me le rappelle sans cesse. Heureusement que j’ai deux jours de pause, une vraie bénédiction. D’ordinaire, j’enchaîne les tournages sans trop de mal, parfois deux ou trois jours d’affilée. Mais cette fois, c’aurait été tout bonnement impossible. mon corps réclame du repos.

Et pourtant l’angoisse pointe déjà. Demain, il faudra être à nouveau disponible. Est-ce que je serai assez remise ? Est-ce que je pourrai supporter à nouveau cette intensité qui me déchire et m’excite tout à la fois ? Je croise les doigts, en espérant que mon corps me suive.

Samedi, je me lève à 5 heures du matin. Le rendez-vous maquillage est fixé à 10h, et le taxi doit passer me prendre à 9h15. Je préfère toujours prévoir large. Même en mangeant peu, il faut du temps pour vider complètement les intestins. Un premier passage, puis un deuxième, un troisième, en laissant à chaque fois quelques minutes pour que tout redescende. C’est presque un rituel, un véritable art. Toutes les actrices ne le pratiquent pas aussi profondément, mais moi je connais mon corps. Quand je suis nerveuse, et je le suis toujours avant un tournage, mes intestins s’activent. Si je laissais le moindre résidu, je sais qu’il finirait tôt ou tard par ressortir et au pire des moments, surtout quand le tournage d’un scène dure des heures. Il y a toujours la salle de bain du studio, mais je préfère arriver déjà prête à donner le meilleur.

Je bois aussi énormément pour pouvoir squirter. Ce n’est pas si simple, car l’eau gonfle, ballonne, mais c’est un passage obligé. C’est comme préparer son corps pour une performance sportive. Il doit être parfaitement prêt au moment exact où on l’attend.

Une fois au studio, je passe entre les mains de la maquilleuse. Transformation complète, choix de la tenue, puis Andrew m’explique le concept. La scène s’intitulera « le Behind-the-scenes prend une tournure hard ». Il me filme comme dans ses séries de « making-of », captant l’improvisation et l’énergie des coulisses.

Avant de commencer, je file aux toilettes pour un dernier check. Et là, je croise un acteur. Un regard, un geste, une provocation… et l’imprévu prend le dessus. On finit par baiser dans la douche, sans prévenir. Quand je reviens, deux autres acteurs me rejoignent pour « vérifier si tout va bien ». On rigole, on teste des positions, et sans qu’on s’en rende compte, tout se transforme en véritable scène hard. Une improvisation totale, où Andrew nous suit caméra à l’épaule.

Tout devient fou et incroyablement excitant avec des doubles et triples pénétrations anales, quadruple avec un sextoy, gorges profondes, fistings, squirts jusqu’à même quelques jeux d’uro assumés. Le tout dans une ambiance de liberté et de joie. On rit, on discute, on se provoque, comme si ce n’était pas une scène officielle mais juste une rencontre filmée entre amis libertins.

Je sens mon corps encore sensible par moments, mais ça passe. Il y a plus de triples et quadruples que de fistings, et ça m’arrange. Je prends un plaisir immense à tourner cette improvisation, qui reste l’une des scènes les plus folles que j’aie jamais vécues.

Un immense merci à Andrew pour cette idée, et surtout pour la confiance de nous laisser jouer, expérimenter et créer ce moment unique.

Je ne rentre pas trop tard dans l’après-midi, ce qui nous laisse le temps de profiter d’une petite balade et d’aller manger quelque chose avec Vincent et Yoshi. Le temps s’est un peu rafraîchi, et c’est bien plus agréable ainsi. Yoshi a une idée très précise, il veut absolument passer par son magasin préféré, l’animalerie du grand centre commercial près de l’hôtel. Il adore observer les souris, cochons d’Inde, lapins, oiseaux et poissons… et, bien sûr, recevoir de temps en temps des friandises ou une nouvelle balle. Il connaît tellement bien le chemin qu’il me tire toujours directement dans cette direction.

De mon côté, j’en profite aussi pour faire un peu de shopping à chaque passage à Prague. Ce n’est pas que je sois une grande accro aux boutiques, loin de là. J’aime les vêtements, j’aime les produits de beauté, mais j’ai tendance à garder et à porter mes affaires très longtemps. J’ai même encore des habits que je mets depuis 25 ans, simplement parce que je les aime et que je n’ai pas envie de les remplacer. J’avoue être un peu radine envers moi-même. Avant chaque achat, je me questionne mille fois pour savoir si c’est vraiment nécessaire, et bien souvent je finis par me dire que non.

À Prague, c’est différent. Les prix sont si bas que même la « radine » que je suis se fait plaisir. Mon mot fétiche est « Schnäppchen » qui signifie « bonnes affaires ». Rien ne me réjouit plus que de dénicher un petit trésor à prix dérisoire. Je prends plus de plaisir à faire une super affaire qu’à acheter une pièce hors de prix d’une grande marque. Du coup, mes repères ici sont Stradivarius, H&M, New Yorker, et côté beauté Müller ou DM, deux enseignes allemandes.

Je n’ai aucun mal à le dire que je ne suis pas une « poule de luxe ». Je suis une femme qui se fait plaisir simplement, sans se ruiner et j’assume complètement.

Après un dimanche tranquille et très « régime » pour moi, voilà le grand jour. J’ai rendez-vous lundi avec Angelo Godshak. Dès le réveil, je suis déprimée car ce petit bouton qui pointait depuis deux jours sur mes fesses a grossi, malgré une cure intensive de Clearasil. Dans ma tête il clignote carrément comme pour me narguer. Ce n’est qu’un détail, oui, mais pour moi, c’est grave. Ça me tracasse, ça m’obsède. Impossible d’y changer quoi que ce soit. Finalement, j’ai une idée, proposer une tenue qui cache un peu ce désastre. Ça fera l’affaire.

Avec Mister Godshak, je n’ai échangé que le strict minimum: « J’ai envie de venir, j’ai du temps ce jour-là » – « Parfait, rendez-vous à 9h à telle adresse ». Pas plus. Je n’ai même pas osé demander si une maquilleuse serait sur place. J’opte donc pour mon petit rituel avec un soupçon de mascara et un trait de crayon noir autour des yeux, ce que j’appelle ma signature de « guerrière ».

Je prends un Uber qui me dépose au mauvais endroit. La panique monte car je ne reconnais rien. J’avais consulté Google Maps auparavant. J’appelle Angelo, qui m’indique le bon chemin. À peine 200 mètres d’erreur, mais suffisant pour me déstabiliser. J’ai la tête ailleurs avec le réveil à 5h, les vidanges, les litres d’eau à boire, la nervosité mais je trouve enfin la bonne entrée, dans un bâtiment d’une zone industrielle. Angelo m’attend. Beau gosse, comme sur ses réseaux. Il est adorable, accueillant. Sa femme arrive. C’est elle, la maquilleuse. Une blonde magnifique, russe ou tchèque, au début un peu froide. Et là elle me réprimande aussitôt parce que je me suis maquillée. « Toujours arriver sans maquillage quand on tourne pour une production ». Je me sens comme une débutante. Je bredouille que je n’étais pas sûre qu’il y aurait une maquilleuse. Plus je lui explique, plus ça sonne ridicule.

Finalement, je me laisse faire. Massage du visage, maquillage minutieux, un vrai traitement de luxe. Presque deux heures entre ses mains. D’abord agréable, puis pesant car c’est trop long, mais peu à peu la glace se brise. Elle m’explique que beaucoup d’actrices la prennent de haut, la traitent comme une « simple maquilleuse ». Avant elle était actrice, et elle a arrêté sa carrière à la naissance de sa fille. Je comprends mieux sa réserve, elle se protège, et quand elle voit que je ne suis pas hautaine, elle se révèle douce, sympathique et même drôle.

Quand je me découvre dans le miroir, je ne me reconnais pas avec un maquillage de diva, coiffure impeccable, un tout autre visage. Je lui demande conseil pour la tenue, mais c’est Angelo qui décide. Il veut des couleurs claires, pas de noir. Catastrophe, car ma valise est remplie de tenues noires, sauf une robe fluo orange. Il choisit celle-là avec des chaussettes hautes blanches et des lunettes. Je me regarde et j’éclate de rire. On dirait Velma de Scoobydoo. Angelo ne la connaît pas, ni les autres acteurs. Je garde la blague pour moi.

Photos posées, puis Angelo lance: « Sweetie, go for the make-up ! » – il appelle toutes ses actrices ainsi. Je rigole, mais obéis. Encore un coup de maquillage. 

Enfin, place à la scène. Je suis nerveuse, mais je veux les pousser à y aller fort. Je fais mon speech d’intro, je souris, je parle, et d’un coup… une claque violente me coupe le souffle. La scène bascule immédiatement dans le hard: gifles, mains et pieds dans la bouche, baise intense, fists, claques, gorges profondes, piss-play. Tout s’enchaîne si brutalement que je n’ai plus la force de parler, de rire, d’encourager comme d’habitude. Je suis sans voix, et j’adore. C’est une perte de contrôle totale comme je n’en avais jamais vécue. C’est dans ma tête que ça explose. Ce fantasme de lâcher-prise, d’être dominée plus fort que je le suis. C’est jouissif, viscéral. Rien que d’y repenser, j’en mouille encore.

On coupe trois ou quatre fois à peine. Juste ce qu’il faut. L’énergie reste intacte.

Seul bémol, les acteurs et Angelo parlent entre eux en tchèque. Je suis un peu mise à l’écart. Ce n’est pas grave, c’est naturel qu’ils parlent leur langue. Entre deux, on échange quand même en anglais. Une pause reste gravée, l’un taquine l’autre sur son envie secrète d’être pris par derrière. Je saisis un gode et je joue la dominatrice, tout le monde éclate de rire. Une vraie complicité, dans une ambiance malgré tout joyeuse.

À la fin, je suis tuméfiée, les lèvres gonflées, des bleus un peu partout. Mais je suis heureuse, comblée, et pourtant comme toujours les doutes m’envahissent aussitôt: ai-je été à la hauteur ? Était-ce bien ? Mon bouton me hante encore. J’aurais dû parler plus, encourager plus, demander plus de lubrifiant, aller plus loin. J’ai cette manie de douter, peut-être par manque de confiance en moi.

Je me force à arrêter de ressasser. J’ai vécu un fantasme immense, et j’ai pris un plaisir fou. Rien que pour ça, ça valait tout les sacrifices de ces derniers jours.

Merci à Angelo Godshak pour cette opportunité, et aux acteurs pour ce moment de complicité extrême.

Le film est sorti sur la plateforme Pornbox.

Le soir, j’ai une furieuse envie de manger indien. Après une semaine de régime, mes yeux brillent plus que mon estomac, et je commande beaucoup trop. Résultat: mal au ventre et une nuit (presque) blanche. J’en rigole. L’euphorie de l’après-tournage est bien trop savoureuse pour qu’un excès vienne gâcher ma bonne humeur.

Sur le chemin du retour, nous faisons halte à Seefeld in Tirol en Autriche pour deux nuits le temps de souffler, de marcher et de respirer la nature. Le temps n’est pas idéal, mais peu importe. Les longues balades nous font du bien. Côté gourmandises, c’est l’apothéose car notre hôtel est “all inclusive”. Adieu régime, bonjour la gourmandise. Je reprends des forces, je savoure chaque bouchée, sans la moindre retenue. Ai-je déjà précisé que je suis une éternelle épicurienne, une gourmande assumée jusqu’au bout.

3 Comments

  • Tonyblak , 26/08/2025 @ 18h40

    Waw qu’elle plaisir de te lire. Tu nous procures des excitations incroyables .les femmes comme toi sont des perles très rares. Dévoué au plaisir authentique ,naturel ,belle…. je me délecte de te lire de te regarde. Ce n est pas un travail pour toi c est un partage .Le partage du plaisir intense retransmis a l écran comme tu le fais c est le message faites l amour pas la guerre. C est tellement meilleur 🥰. 2 reine sont sur le trône a mais yeux. 🤩Adeline lafouine🤩 et rebelle rhyder les best ever 🤩

    • Adeline Lafouine
      Adeline Lafouine , 26/08/2025 @ 18h57

      Merci pour ce message très touchant et plein d’enthousiasme. Tu as raison, pour moi ce n’est pas un “travail” au sens classique, c’est un véritable partage, une passion assumée, et quand ce que je transmets à l’écran résonne aussi fort chez toi, c’est la plus belle des récompenses. Ton duo royal me fait sourire, et me donne encore plus envie de continuer à offrir ce plaisir libre, sincère et sans artifice. Merci pour ton soutien 🙏

  • heinnapp , 26/08/2025 @ 19h38

    As usual (& as all your BTS stories): your account of the 2nd & 3rd shooting in Prague is again incredibly genuine, authentic & candid 🤩 … and lets us share in all your highs & lows, your motivation & glee but also your concerns & worries. This openness makes your content more “human” – and thus even more exciting & inspriring 👍

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